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Monde : stimulé par l’économie chinoise, le prix du minerai de fer de nouveau en hausse

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Sur le Dalian Commodity Exchange en Chine, le contrat de référence pour le minerai de fer a atteint le mercredi 25 septembre 2024, son niveau le plus élevé en trois semaines, se négociant ainsi à 103,82 dollars américains la tonne métrique.

Les spécialistes expliquent que le rebond stimulé par des perspectives positives de l’économie chinoise intervient après plusieurs creux historiques enregistrés.

D’autres sources renseignent que le prix du minerai de fer bénéficie en effet de l’annonce par le Gouvernement chinois des mesures de relance, incluant une réduction des taux d’intérêts par la banque centrale.

Les conditions d’octroi des prêts hypothécaires sont également assouplies, ce qui peut relancer le marché de l’immobilier, principal consommateur de minerai de fer.

La Chine est le premier consommateur mondial de minerai de fer.

« Il est encore trop tôt pour se prononcer sur l’impact de ces mesures sur les perspectives à plus long terme du marché du minerai de fer, alors que la matière première est l’une des moins performantes depuis le début de l’année », indique une source.

Il faudrait noter que le prix du minerai de fer a en effet chuté de plus d’un tiers depuis janvier 2024, tombant à moins de 90 USD début septembre, une première depuis 2022. Cependant, expliquent des experts, la remontée actuelle pourrait déjouer les prévisions de plusieurs analystes, qui ont estimé que le prix du minerai pourrait se négocier entre 80 USD (Commonwealth Bank) et 85 USD (Goldman Sachs), d’ici la fin de l’année 2024.

Quoi qu’il en soit, ces fluctuations seront surveillées avec grand intérêt par la Mauritanie et l’Afrique du Sud, les deux principaux producteurs de minerai de fer du continent africain.

En Mauritanie plus particulièrement, le minerai de fer est avec l’or, l’un des deux principaux produits miniers exploités.

La Guinée gardera aussi un œil sur les perspectives de prix, alors que le pays s’apprête à lancer fin 2025 l’exploitation du gisement Simandou, capable d’ajouter 100 millions de tonnes par an à la production du monde.

Olivier KAFORO

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