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RDC : la corruption dans le secteur minier représente 5% du PIB par an (rapport)
Suivant un rapport du cabinet d’expertise comptable Crowe, en collaboration avec le Centre de cybercriminalité et de criminalité économique de l’Université de Portsmouth, il ressort que la fraude représente en moyenne 6,4 % des dépenses dans le secteur minier mondial, pouvant atteindre 8 % pour les opérations d’approvisionnement.
En République Démocratique du Congo (RDC) où les ressources naturelles sont abondantes, la corruption a des conséquences économiques dévastatrices.
La corruption coûte environ 2,6 milliards de dollars par an à l’économie mondiale, représentant 5 % du PIB.
En République Démocratique du Congo, ces pertes sapent les revenus gouvernementaux essentiels, notamment en matière de taxes et de royalties.
Les pratiques frauduleuses, telles que la livraison de marchandises de mauvaise qualité et la création d’employés fictifs, aggravent la situation. De plus, des pots-de-vin pour obtenir des permis d’exploitation minière minent la confiance dans les institutions.
Pour lutter contre cette corruption, le rapport préconise des mesures de prévention qui pourraient réduire les pertes jusqu’à 40 % en un an. Cela passe par la mise en place de systèmes de contrôle rigoureux et d’audits réguliers. Une telle approche peut non seulement améliorer la rentabilité des entreprises, mais également renforcer la transparence dans un secteur vital pour l’économie nationale.
En renforçant la gouvernance et en réduisant la corruption, la RDC peut transformer son potentiel minier en un véritable moteur de croissance durable pour le pays et ses communautés.
Flory Musiswa