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RDC : la CPI se penche sur le carnage à Goma

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Le Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) lance une demande urgente à la coopération et à la soumission d’informations de la part de tous les partenaires sur la situation en République Démocratique du Congo (RDC).

« Le  Bureau suit les événements actuels de près,  y compris la  grave escalade  de la violence au cours  des  dernières semaines  dans  l’Est de la RDC, en  particulier m à Goma, la  capitale provinciale du Nord-Kivu, et dans ses environs.  Des sources crédibles indiquent que des  milliers de personnes ont été blessées et des centaines  tuées à Goma  et dans  ses environs, y  compris  des civils et des  soldats de maintien de la paix, à la suite de  mois  d’affrontements entre les Forces armées de la  République  Démocratique du Congo et le Mouvement du  23  mars  («  M23  »)  et leurs  alliés »,  rapporte  le communiqué.

Et d’ajouter : « La  situation  actuelle à Goma et dans  ses environs entre  dans  le cadre de l’enquête en  cours du Bureau  du  Procureur. Ce dernier  continuera d’enquêter  sur les crimes présumés  commis  par toute personne, quelle que soit son affiliation  ou  sa nationalité, et ne se limitera pas à  des individus, des parties ou des membres de groupes spécifiques », prévient la CPI.

Par ailleurs, le Bureau du Procureur de la CPI appelle  toutes les parties  concernées – victimes  et  témoins, organisations nationales et
internationales, groupes de la société civile, journalistes, autorités nationales, Etats parties et non parties –  à  partager tout élément  de preuve, toute information qu’ils ont recueillie ou qu’ils recueillent, en rapport avec les  allégations  de  crimes internationaux commis par toutes les parties.

Il faudrait rappeler qu’en octobre  2024, le Procureur Karim  Khan avait annoncé que le Bureau renouvelait ses  efforts d’enquête en  RDC, en  se concentrant  en priorité sur les  crimes présumés relevant du  Statut de Rome, commis  au Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022. Cette  enquête ciblée  est active et se poursuit  avec urgence.

Soulignons que le jeudi 31 octobre 2024,
le Gouvernement congolais avait appelé la Cour pénale internationale (CPI) à qualifier l’acte d’agression au même titre que le crime de génocide, de crime de guerre et crime contre l’humanité.

Le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux international, Samuel Mbemba, avait soutenu cette position de la RDC au cours de la conférence de l’African Legal Aid, tenue à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Pour le Vice-Ministre de la Justice, les crimes internationaux qui font partie de la compétence de la CPI viennent ensuite de l’acte d’agression.

D’où, a-t-il fait comprendre l’importance de traiter le crime d’agression selon les mêmes règles que les trois autres.

Cette conférence s’est tenue près de trois semaines après que la CPI a annoncé sa décision de réactiver ses enquêtes sur les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis, depuis janvier 2022, au Nord-Kivu.

Nadine FULA

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