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RDC : le Gouvernement envisage le renforcement de la transparence dans la vente de son cuivre

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Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) veut s’impliquer dans la sélection des acheteurs de la production de Kamoa Copper, la plus grande mine de cuivre du pays.

Dans le compte-rendu du Conseil des Ministres publié lundi 7 octobre 2024, le Gouvernement congolais indique qu’une transparence insuffisante dans le processus risque en effet d’affecter les revenus que l’État tire de l’exploitation de cette ressource.

Quelques jours plus tôt, le Ministre du Portefeuille a indiqué que l’implication de l’État-actionnaire permettrait de « garantir la crédibilité du processus d’appel d’offres organisé » pour vendre la production de cuivre. Et pour l’instant, les autorités gouvernementales n’ont fourni aucun autre détail sur la manière dont elles comptent surveiller le processus de sélection des acheteurs.

A ce jour, la RDC contrôle 20 % d’intérêts dans la mine Kamoa-Kakula, alors qu’Ivanhoe Mines et Zijin Mining détiennent chacun 39,6 % d’intérêts.

Les revenus que tire le Gouvernement congolais de la mine proviennent de diverses sources dont les dividendes de sa participation dans la mine, les redevances sur les ventes de cuivre, et les impôts sur le chiffre d’affaires ou les bénéfices. Or, la base utilisée pour calculer ces revenus est la vente de la production de cuivre, car cela détermine le chiffre d’affaires et potentiellement les bénéfices.

Des spécialistes soutiennent qu’en obtenant « les meilleures conditions possibles pour la vente » du cuivre de Kamoa-Kakula, le Gouvernement peut donc accroître les revenus générés par l’exploitation du cuivre.

Le métal rouge a représenté en 2021, environ 70 % des exportations congolaises, selon l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives.

Pour maximiser les retombées économiques de la transparence prônée par les autorités, pensent les spécialistes, les autres mines de cuivre doivent être concernées.

Olivier KAFORO

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