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RDC : l’Eglise du Christ au Congo prête à offrir ses bons offices pour un dialogue national

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L’Eglise du Christ au Congo (ECC) a exprimé sa volonté de jouer un rôle de médiateur pour réunir les congolais, qu’ils soient proches du pouvoir, de l’opposition ou de la société civile, afin de discuter des questions cruciales de réconciliation, de cohésion nationale, de sécurité et de paix en République Démocratique du Congo (RDC).

Cette initiative a été annoncée par le pasteur Maurice Mondengo, Directeur de cabinet adjoint en charge de la Communication lors d’une conférence de presse à Kinshasa.

Cette proposition intervient dans un contexte politique tendu alors que le Président Félix Tshisekedi a récemment manifesté son ouverture au dialogue avec l’opposition, mentionnant des figures comme Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Joseph Kabila.

Dirigée par le Rév. Dr André-Gédéon Bokundoa, l’ECC a lancé un appel au dialogue national depuis 2018 pour aborder les enjeux qui affectent la paix et le développement du pays.

Le Pasteur Mondengo a souligné que l’ECC est prête à accepter la tâche délicate de médiation.

« Si l’ECC est sollicitée pour faciliter ce dialogue, elle le fera avec humilité, en collaboration avec tous les congolais, qu’ils soient pasteurs, politiques ou membres de la société civile ».

Ce message met en lumière l’engagement de l’Eglise à œuvrer pour un nouveau départ pour le Congo.

Les appels à un dialogue national ne sont pas nouveaux. Depuis 2018, l’ECC a insisté sur la nécessité d’une table ronde pour discuter des problèmes majeurs qui entravent la paix et la cohésion nationale.

Le Pasteur Mondengo a noté que, malgré ces appels répétés, peu de progrès ont été réalisés dans l’établissement d’un cadre de dialogue constructif.

La RDC fait face à de multiples défis, notamment des crises socio-économiques, politiques et sécuritaires.

Le 30 juin 2024, le Président de l’ECC a souligné que ces défis sont le résultat d’une inattention collective à analyser les causes profondes des souffrances du pays.

Il a appelé à une prise de conscience collective pour repenser l’autodétermination de la RDC face aux enjeux contemporains.

Le pasteur Mondengo a également évoqué la guerre d’agression que subit la RDC, affirmant que l’ECC condamne cette violence qui a causé de nombreuses pertes humaines et a déplacé des populations. Il a exprimé la nécessité d’un engagement gouvernemental pour mettre fin à cette situation tragique.

Face à ces défis, l’ECC appelle le Gouvernement à passer des discours aux actes.

Le pasteur Mondengo a déclaré que le peuple congolais ne souhaite plus entendre des promesses non tenues, mais plutôt voir des actions concrètes qui améliorent leurs conditions de vie.

Ce dernier a insisté sur l’urgence d’un dialogue franc et inclusif pour parvenir à une véritable cohésion nationale.

Le 30 juin 2024, le Président de l’ECC a également demandé au Chef de l’État d’engager la RDC dans un processus de guérison spirituelle et d’intelligence collective pour surmonter les problèmes historiques et construire un avenir meilleur.

L’ECC a souligné que la cohésion nationale ne peut être atteinte sans un dialogue ouvert entre tous les acteurs politiques et sociaux.

Le pasteur Mondengo a rappelé que l’absence de dialogue ne fait qu’aggraver les tensions et les divisions au sein de la société congolaise.

Il est impératif que les autorités congolaises prennent en compte cet appel à la réconciliation et à l’unité afin de créer un environnement propice à la paix et au développement durable.

La médiation de l’ECC pourrait être un pas significatif vers la résolution des conflits internes et l’avancement vers un avenir pacifique.

L’engagement de l’ECC à faciliter un dialogue national est une initiative louable qui pourrait contribuer à la réconciliation et à la cohésion en RDC.

Alors que le pays fait face à des défis complexes, il est crucial que tous les acteurs, y compris le Gouvernement, l’opposition et la société civile, se réunissent pour discuter des solutions viables.

La volonté de l’ECC de jouer un rôle de médiateur pourrait offrir une lueur d’espoir pour un avenir meilleur pour le peuple congolais.

Mitterrand MASAMUNA

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