Nation
RDC : Vital Kamerhe préconise la digitalisation des services publics pour maximiser les recettes
Pour Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale, la digitalisation ainsi que la rigueur dans le travail, une fois imprimées à bon escient, devrait constituer un binôme fétiche pour la maximisation des recettes de l’État.
Le Président de l’Assemblée Nationale l’a fait savoir lors de sa visite, le mardi 22 octobre 2024, auprès des membres de la Commission Ecofin de la Chambre basse du Parlement, internés depuis le lundi 21 octobre 2024 à l’hôtel Béatrice situé à la Gombe à Kinshasa.
À travers cette visite, le speaker de l’Assemblée nationale a voulu s’imprégner de l’avancement des travaux en cours, et transmettre des directives de son Bureau à cet organe technique de l’Assemblée, afin de réaliser un travail approfondi du Budget des lois des Finances 2025, avant de le soumettre au débat à la plénière.
Dans son speech, Vital Kamerhe a préconisé la digitalisation des services publics ainsi que la rigueur dans le travail à accomplir.
Pour lui, la répartition équilibrée des ressources devrait déboucher sur l’amélioration des conditions de vie de population.
« Au niveau des recettes, il faudra aussi la digitalisation et la rigueur. Les gens ne peuvent pas percevoir l’argent pour eux-mêmes pour ensuite faire des redressements fantaisistes. Ceci doit prendre fin. Le principe qui doit nous guider et avant tout, celui de savoir que nous sommes les présentants du peuple. Et que le budget, comme toutes théories économiques, vise toujours l’amélioration des conditions de vie des populations. Encore une fois, c’est aussi l’occasion pour nous de corriger la répartition du budget de manière équilibrée pour certaines provinces. », a déclaré Vital Kamerhe.
Ensuite, Vital Kamerhe a tapé du poing sur la table sur le fait que la chaîne des dépenses devrait être scrupuleusement respectée en évitant tout dépassement budgétaire, et faire le monitoring de l’état de l’exécution budgétaire par les élus.
D’après Vital Kamerhe, un budget qui atteint 30, 40, et 50% des dépenses en urgence, constitue une violation grave de gestion.
« Au niveau des dépenses de l’Etat, nous devons revenir dans la chaîne des dépenses et nous devons définir les priorités de l’État congolais qui ne doivent pas être en opposition avec les priorités et les besoins de la population congolaise. Si nous avons un budget qui atteint 30, 40 et 50% des dépenses en urgence, c’est une faute grave de gestion en matière des finances publiques. Puisque la loi aura été violée sérieusement. C’est nous qui sommes Autorité budgétaire, pour éviter ces genres de dérapages, il faut faire en sorte que l’Assemblée nationale puisse avoir accès au bloc général de Trésor trimestriellement. », a-t-il martelé.
Le Président de l’Assemblée nationale a appelé les élus à équilibrer les dépenses d’investissement ainsi des disparités salariales constatées ces jours.
Dans le même ordre d’idées, les élus sont invités à suivre munitieusement le programme de gratuité de l’enseignement au niveau de l’école primaire ainsi que celui de la Couverture Santé Universelle.
Il sied de préciser que les travaux en sous-Commissions vont se poursuivre jusqu’au 28 octobre prochain, date prévue pour l’ouverture des débats en plénière, à l’Assemblée nationale.
Flory Musiswa