RDC : Vodacom lance « Future Skills », une formation numérique 100% gratuite

En partenariat avec Kadea et le ministère de la Formation professionnelle, Vodacom Congo a procédé, le jeudi 12 septembre 2024, au lancement de la formation numérique en République Démocratique du Congo, dénommée « Future Skills », à Kinshasa.

Cette cérémonie a été marquée par la présence de Marc Ekila et Gérard Cronnenberghs, respectivement , Ministre de la Formation professionnelle et CEO de Silikin village, un hub numérique érigé à Kinshasa.

À travers cette initiative dédiée à la formation numérique, Vodacom entend réduire la fracture numérique, améliorer l’employabilité, et promouvoir le développement économique et inclusion sociale.

La formation cible cinq aspects cruciaux en vue d’orchestrer une plus-value. Il s’agit entre autres de :

La réduction de la fracture numérique

Vodacom aspire à fournir une formation gratuite, permettant ainsi à davantage de personnes d’acquérir des compétences numériques, afin de réduire les inégalités d’accès à la technologie.

Amélioration de l’employabilité

Face à la demande croissante des compétences numériques, Vodacom aspire à augmenter les chances des citoyens congolais à competir sur le marché de l’emploi ou de créer leur propre entreprise.

Développement économique

Vodacom croit fortement qu’une population bien formée aux compétences numériques peut contribuer à l’innovation et à la croissance économique du pays.

Pour des experts, cela peut attirer des investissements étrangers et stimuler l’économie locale.

Inclusion sociale

A travers cette formation gratuite, Vodacom entend inclure les groupes marginalisés dans le développement technologique et économique du pays.

Renforcement des capacités locales

En formant des experts locaux, Vodacom estime que la RDC peut réduire sa dépendance aux compétences.

Selon Madame Patricia Katshabala, Directrice exécutive des affaires extérieures au sein de vodacom, l’entreprise investit dans l’éducation pour accompagner le développement de la RDC.

« Vodacom investit beaucoup dans la formation des jeunes simplement puisqu’il a un contrat social avec la RDC. Contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, vodacom est là pour accompagner le développement de la RDC. C’est dans ce cadre que l’entreprise continue d’apporter sa pierre à la construction de l’édifice pour réduire drastiquement la fracture numérique. Notre engagement en tant que vodacom, decoule du fait que nous sommes conscients que la RDC est grande, et qu’il faut atteindre un niveau qui nous rend compétitif sur la scène internationale. », a-t-elle déclaré.

Marc Ekila, Ministre de la Formation professionnelle, s’est exprimé en ces termes : « Cette initiative portée par Vodacom pour former les jeunes du pays, est vraiment fondamentale. À ce jour, la science nous donne beaucoup de possibilités de nous former sans parfois se déplacer de chez soi. J’encourage l’initiative. »

Le CEO de Kadea, Gérard Cronnenberghs, estime que c’est un investissement pour le Congo.

« En offrant à ces jeunes l’opportunité de se transformer dans ce domaine précieux à l’instar du numérique et de l’entrepreneuriat, nous investissons non seulement dans leurs avenirs, mais également dans celui du Congo. » , a-t-il affirmé.

Des récentes projections de la Banque mondiale et de l’UIT sur la transformation numérique en Afrique révèlent plusieurs bienfaits des compétences numériques pour la RDC, à savoir :

– Augmentation de la productivité : le développement des compétences numériques pourrait accroître la productivité en RDC dans des secteurs tels que le commerce, l’agriculture et les services de 15 à 25% en 5 ans grâce à l’adoption de nouvelles technologies.

– Réduction du chômage : Une formation numérique en RDC pourrait créer 200.000 emplois d’ici 2030, notamment dans l’informatique, le e-commerce et les services en ligne, réduisant le chômage des jeunes de 5 à 7 points.

– Stimulation de l’entrepreneuriat numérique : le renforcement des compétences numériques en RDC encouragerait la création de startups, avec une augmentation de 20 à 30% des petites entreprises dans les 5 prochaines années.

– Attraction des investissements : Une main-d’œuvre numérique qualifiée pourrait attirer 1 à 1,5 milliard de dollars en investissements directs dans les TIC, renforçant l’économie numérique de la RDC.

Flory Musiswa