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Makutano 7: la RDC ne consomme qu’environ 13 à 14 millions de mégawatts par an (Fabrice Lusinda)

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Le reseau Makutano invite les decideurs publics et prives africains a penser out of the box

Puisque c’est une question qui retient l’attention des Gouvernements du monde et organisations internationales, la transition énergétique pour lutter notamment contre le changement climatique a été l’une des thématiques abordées à la septième (7ème) édition du réseau d’affaires Makutano organisée, le mardi 7 décembre 2021, au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa.

Des experts étaient réunis autour de la thématique intitulée : « Transition énergétique, une opportunité d’affaires pour la République Démocratique du Congo?

En réponse à cette question, Fabrice Lusinda, cadre à la Société nationale d’électricité (SNEL), a indiqué que la transition énergétique dont la République Démocratique du congo a besoin, c’est la substitution de la consommation du bois énergie par l’électricité pour tous.

D’après lui, la quantité de charbon de bois que tous les congolais consomment dans les villes et à l’extérieur, cela représente en électricité l’équivalent de 330 térawatts par jour en clair, 330 millions de mégawatts par an soit une consommation plus élevée que l’Afrique du Sud qui consomme 300 millions de mégawatts par an d’électricité.

« La République Démocratique du Congo ne produit et ne consomme qu’environ 13 à 14 millions de mégawatts par an. Avec dix millions d’habitants, la Belgique consomme 80 millions de mégawatts par an. Un paradoxe lorsqu’on a soulevé la question liée à l’énergie. Si l’on calcule la quantité de charbon de bois que tous les congolais consomment dans les villes et à l’extérieur, cela représente en électricité l’équivalent de 330 térawatts par jours en clair, 330 millions de mégawatts par an soit une consommation plus élevée que l’Afrique du Sud », a fait savoir ce cadre de la SNEL.

Cette consommation de bois énergie est plus que ce que produira le grand projet Inga, a expliqué Fabrice Lusinda.

La capacité de production de la RDC au regard de toutes ses ressources est évaluée à l’équivalent de 1000 millions mégawatts par an c’est-à-dire une consommation à peu près celle du Japon.

Dans ces conditions, ce fils maison de la Société nationale d’électricité s’étonne d’entendre parler du projet d’exportation d’électricité alors que le pays ne sait pas couvrir ses propres besoins énergétiques.

« Lorsqu’on parle des projets d’exportation d’électricité, nous devons savoir que nos propres besoins internes, même s’il on avait Grand Inga, on ne couvrirait pas nos propres besoins de consommation domestique et industriel. Il est fondamental de se rendre compte de cet état de chose », a-t-il dit.

Il a notamment fait savoir que l’industrie d’électricité en RDC est née en 1923 lorsque la société Cimenkat avait inauguré sa première centrale pour fabriquer du ciment dans la province du Lualaba. Ce, pour permettre à l’union minière de commencer à ouvrir des mines et il s’en d’autres centrales, a-t-il noté.

Ce rappel historique avait pour but de faire comprendre la genèse de l’investissement dans ce secteur.

À cet effet, il a indiqué que globalement l’investissement dans ce domaine est toujours porté par le secteur minier.

« Depuis la libéralisation de ce secteur en 2014, on a quatre (4) grands projets hydroélectriques. Il y a des projets financés par l’Etat notamment le projet Zongo 2 qui est un barrage de 150 mégawatts mais parallèlement à Zongo 2, les privés on construit l’équivalent de 330 mégawatts de centrale », a indiqué Fabrice Lusinda.

De l’avis de cet expert de la Société Nationale d’électricité (SNEL), il faudrait promouvoir le mécanisme des financements du secteur de l’électricité dans les 145 territoires que compte la République Démocratique du Congo (RDC).

Mitterrand MASAMUNA

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