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RDC : Frico en quête des partenaires pour assurer sa production de frites

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Frico, l’usine de production de frites Frico, basée à Mbanza Ngungu, dans la province du Kongo Central en République Démocratique du Congo (RDC), se trouve dans une situation délicate en raison de défis d’approvisionnement qui compromettent sa capacité de production.

Avec une capacité de 20,8 tonnes par mois, l’entreprise aspire à dominer le marché congolais des frites, mais peine à s’étendre sur l’ensemble du territoire national.

Pour ce faire, le Directeur Général de cette société, John Johnson Bapanga, ouvre la voie aux partenaires pour assurer une approvisionnement stable de cette société de production de frites dans le pays.

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« Nous n’avons pas pu fonctionner comme prévu en raison de plusieurs situations qui ont entravé notre activité. Nous avons dû réduire notre capacité de production et faire face à des temps d’arrêt prolongés », a déclaré Jean Johnson Bapanga, Directeur général de l’usine.

L’approvisionnement en pommes de terre s’impose comme le principal obstacle à la continuité des opérations.

Actuellement, Frico est contrainte d’acheter des pommes de terre à Lufu, ce qui entraîne des coûts bien plus élevés que prévus.

« L’approvisionnement en pommes de terre est un défi constant pour notre activité. Cela nous coûte beaucoup plus cher que prévu. », a ajouté Bapanga.

Cette situation a mis l’usine dans une position précaire où elle peine à maintenir sa production.

Face à ces difficultés, Frico a tenté d’encourager les producteurs artisanaux locaux à cultiver des pommes de terre.

Cependant, les agriculteurs se montrent réticents à prendre des risques financiers liés à cette culture.

« Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour encourager les producteurs artisanaux, mais il y a de nombreux obstacles », a souligné Bapanga.

Confrontée à cette impasse, l’entreprise envisage d’investir dans la culture de pommes de terre en acquérant des terrains au Kongo Central.

« Nous travaillons pour acquérir entre 25 et 50 hectares dédiés à la culture de pommes de terre. Cela constituera notre base pour 2025 et nous espérons être opérationnels à pleine capacité d’ici mi-2026 après la récolte », a-t-il précisé.

La stabilisation de l’approvisionnement en matières premières est devenue une priorité absolue pour Frico.

« C’est notre premier objectif pour l’année prochaine », a affirmé le Directeur Général.

Toutefois, le financement demeure un obstacle majeur.

L’entreprise doit lever des fonds pour acheter des terrains et lancer la culture dans les délais prévus.

Malgré les efforts déployés pour soutenir les agriculteurs locaux, ceux-ci peinent à répondre aux exigences du marché.

« Nous réfléchissons sur comment inciter les agriculteurs locaux à travailler avec nous plutôt que d’intégrer leur activité dans notre business », a déclaré Bapanga.

Frico reste déterminée à surmonter ces défis et à contribuer au développement économique local tout en créant des emplois dans la région. La société continue d’explorer des solutions innovantes pour assurer sa pérennité et celle de ses partenaires agricoles.

Dans cette quête d’un avenir meilleur, Frico appelle également à la collaboration avec des partenaires stratégiques afin d’assurer un approvisionnement stable et durable en pommes de terre.

L’entreprise espère que ces efforts permettront non seulement d’améliorer sa situation actuelle, mais aussi de favoriser le développement du secteur agricole local.

Alors que Frico se bat pour garantir son approvisionnement en pommes de terre et stabiliser sa production, elle s’engage à devenir un acteur clé dans l’industrie agroalimentaire congolaise.

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La réussite de ses initiatives pourrait avoir un impact significatif sur l’économie locale et sur la création d’emplois durables dans la région.

Mitterrand MASAMUNA

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