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Développement

Rémy Musungayi souffle le chaud et le froid sur la Sidérurgie de Maluku

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Remy Musngayi

Le ministre de l’Industrie et PME, Rémy Musungayi a récemment reçu le Chairman de la société de Fer et Acier, M. Soultan Rashid, venu lui faire voir l’état d’avancement de la mise en place de la fonderie moderne dans la zone industrielle de Maluku, sur un site attribué à cette société par le gouvernement. L’hôte du ministre lui fait part du démarrage imminent des travaux sur le lieu, toutes les conditions du travail étant réunies. Les services du ministère ont été instruits d’entrer en contact avec la société nationale d’électricité (SNEL) pour accorder à ce société la quantité d’énergie électrique qu’elle a sollicitée pour son bon fonctionnement. Quid de la Société sidérurgique de Maluku, SOSIDER.

Aux dernières nouvelles, la ministre du Portefeuille, Louise-Marie Munga et son collègue de l’Industrie Rémy Musungayi avaient finalement résolu de relancer la production de la Société sidérurgique de Maluku dans le cadre d’une joint-venture avec l’industriel américain Global. Nième annonce sans que rien de concret ne suive. Déjà annoncée pour le 25 juillet 2012 par Musungayi en personne, la relance de la SOSIDER n’avait jamais eu lieu. Le même Musungayi soutiendra pourtant qu’il a obtenu du Fonds de promotion des industries, FPI, une ligne des crédits pour le redémarrage des activités de la Société sidérurgique de Maluku. Mais  le montant inhérent à cet emprunt n’a pas été communiqué. Sur terrain, l’on assiste plutôt à une guerre de nerf, sur fonds de péculat, entre la direction de l’entreprise et le banc syndical. Pour la mouvance syndicale, la SOSIDER ne démarrerait qu’avec un nouveau leadership et la signature du contrat avec l’américain Global au préalable. L’on comprend donc qu’il y a d’autres offres jugées peu efficientes par les travailleurs.

Créée au début des années 70, grâce à la coopération allemande, la SOSIDER aura coûté à l’Etat une bagatelle somme de Usd 450 millions. Naguère, la sidérurgie de Maluku a travaillé en partenariat avec la Gécamines, a-t-on appris. En dépit des pillages de 1991 et de 1993, la SOSIDER a quand même conservé sa principale unité de production. Aussi, suite à la reprise de la coopération,  un partenariat avec des privés indiens a permis de relancer l’entreprise. Mais ce n’était qu’une timide production sur commandes, et le contrat de partenariat s’arrêta au bout de quelques mois. Puis  du temps de « 1+4 »déjà, l’Américain Global avait également offert son partenariat à la Sidérurgie. Le Comité de pilotage de la réforme des entreprises du Congo, COPIREP, avait jugé recevable l’offre de Global et transmit le dossier au gouvernement, en fait, au ministère du Portefeuille…chez Jeannine Mabunda Lioko, à l’époque, remplacée depuis l’avènement du gouvernement Matata, par Louise-Marie Munga.

Curieusement au lieu d’une relance de la Société sidérurgique de Maluku, d’autres réflexions avaient, apprend-on, été mûries sur le devenir de la SOSIDER. L’option de la transformation du site de la sidérurgie en un parc d’attraction  sera ferme levée. Mais les représentants en R-dCongo de l’industriel américain Global qui disaient détenir tous les documents pour relancer la production à la sidérurgie de Maluku avaient protesté, et passé à la Primature, chez Adolphe Muzito à l’époque des faits, qui, semble-t-il, opposa son veto à la transformation du site de la SOSIDER en un parc d’attraction. En réaction( ?), l’ordre aurait été donné à la SNÉL, selon nos sources, de déboulonner l’un de deux transfo qui assurent l’alimentation en électricité à la sidérurgie. Il appert que le gouvernement aurait levé l’option d’éteindre la sidérurgie publique au profit d’un privé expat.

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