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Monde : entre 2008 et 2022, l’Afrique centrale a mobilisé 3 milliards USD d’aide publique internationale

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Une recente étude révèle qu’entre 2008 et 2022, l’Afrique centrale a mobilisé environ trois milliards de dollars américains d’aide publique internationale pour ce secteur, représentant 16%. C’est ce qui ressort d’une étude récente du CIFOR-ICRAF sur l’aide publique internationale destinée au secteur forestier et environnemental.

La période 2018-2023 a été particulièrement fructueuse, avec une répartition presque égale entre les sources bilatérales (pays développés) et multilatérales (Banque mondiale, Fonds vert pour le Climat, etc.). On note une légère augmentation des sources bilatérales, et une accélération notable des financements à partir de 2021, suite aux annonces de Glasgow.

Les cinq principaux donateurs identifiés sont l’Allemagne avec 23%, l’Union européenne 19%, le FEM 12%, la Banque mondiale 9% et les États-Unis 9%, auxquels s’ajoutent la France, la Norvège et d’autres institutions.

« L’aide publique internationale est le résultat des négociations. Les donateurs qui souhaitent investir dans la conservation de la biodiversité ou la régulation du climat demandent des estimations et des garanties quant à l’utilisation de ces fonds. Les financements ciblent principalement la conservation de la biodiversité, la politique environnementale et forestière, ainsi que le renforcement administratif. L’étude souligne la nécessité d’une meilleure coordination entre les donateurs pour maximiser l’impact et éviter les redondances. Les États d’Afrique centrale doivent mieux structurer leurs demandes pour attirer davantage de financements. », précise Richard Eba’a Atyi, un expert au CIFOR-ICRAF.

L’étude renseigne qu’entre 2018 et 2023, le bassin du Congo n’a attiré que 7% de cette aide, comparativement à 39,7% pour le bassin amazonien et 28,7% pour celui de l’Asie du Sud-Est.

Bien que ce chiffre représente une augmentation de 50% par rapport à la période 2008-2017, il souligne une disparité significative.

La République Démocratique du Congo se distingue comme le principal bénéficiaire en Afrique centrale, captant 52% de l’aide régionale, suivie du Cameroun 10,7% du Rwanda 8,9% et du Tchad 8,8%.

Par ailleurs, l’étude recommande un renforcement de la coopération régionale, une stratégie environnementale unifiée, et une participation collective aux discussions mondiales sur les forêts, le climat et la biodiversité.

AGNES KAYEMBE

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