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Afrique

RDC-Chine : vers une coopération renforcée dans la formation professionnelle

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Du 20 au 22 novembre 2024, la municipalité de Tianjin, dans le Nord de la Chine, accueille la Conférence mondiale sur le développement de l’enseignement professionnel et technique.

La République Démocratique du Congo (RDC), représentée par son Ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, entend profiter de cet événement stratégique pour élargir ses perspectives de collaboration avec la République populaire de Chine dans un domaine clé : la formation professionnelle.

Soutenir le développement par les compétences !

Marc Ekila souligne l’importance de cette conférence pour la RDC, un pays engagé dans la diversification de son économie.

« Nous sommes venus à cette conférence non seulement pour échanger des expériences et voir comment développer des compétences nouvelles dans les nouvelles filières et nouveaux domaines de la vie, mais aussi nous voulons entrevoir de signer un certain nombre de mémorandums d’entente entre nos deux pays pour asseoir notre collaboration dans le domaine de la formation professionnelle », déclare le Ministre Marc Ekila.

Pour un pays comme la RDC, riche en ressources naturelles mais confronté à des défis structurels, le développement des compétences techniques et professionnelles constitue un levier essentiel pour créer de l’emploi et améliorer la compétitivité de son économie.

La coopération avec la Chine, leader mondial dans la formation professionnelle et le développement technologique, offre une opportunité unique pour moderniser ce secteur et répondre aux besoins croissants du marché du travail.

Des mémorandums pour des actions concrètes !

L’un des objectifs clés de cette conférence est la signature de mémorandums d’entente entre les deux nations. Ces accords pourraient déboucher sur des projets concrets tels que la création d’instituts techniques, le transfert de technologies, et l’amélioration des infrastructures de formation en RDC.

Pour les entreprises chinoises opérant en RDC, cette collaboration est également stratégique, leur permettant de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée localement pour leurs activités dans les secteurs des mines, de l’agriculture et des infrastructures.

Flory Musiswa

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