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Afrique

Afrique : 64% des business angels investissent moins de 25.000 USD par transaction

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Environ 64% des business angels opérant en Afrique investissent moins de 25.000 dollars par transaction. C’est ce qui ressort du rapport « ABAN Angel Investment Survey 2024 » publié fin décembre 2024 par l’African Business Angel Network (ABAN).

Selon la source, entre 2022 et 2024, cette proportion a été évaluée à 77%.

Bien qu’il montre une prudence croissante, ce phénomène reflète également une volonté de diversification dans un environnement économique marqué par l’incertitude.

Les business angels, principalement des entrepreneurs, cadres supérieurs ou professionnels de l’investissement, choisissent de petits tickets d’investissement pour limiter les risques tout en soutenant des entreprises en phase de pré-amorçage et de démarrage. Ces montants plus modestes permettent une plus grande diversification du portefeuille, avec un effet tampon en cas d’échec.

Paradoxalement, bien que plus sûrs, ces investissements restent porteurs d’espoirs importants, notamment dans un continent où les start-up en forte croissance attirent de plus en plus d’attention.

La dette : un moyen pour des rendements rapides

Une autre tendance forte issue du rapport est l’adoption des modèles de financement alternatifs. Environ 28% des business angels en Afrique préfèrent les instruments de dette, tels que les obligations convertibles en actions ou les prêts. Ces options permettent des rendements plus courts et sont particulièrement attractives pour les investisseurs averses au risque. Cela montre un changement dans l’approche des business angels, qui cherchent à équilibrer leur prise de risque et retour sur investissement à court terme.

Les critères de sélection des entreprises : la recherche de croissance durable

Les business angels privilégient les start-up fondées par des jeunes entrepreneurs, principalement âgés de 25 à 40 ans, et qui ont déjà un portefeuille client ou génèrent des revenus, même si elles ne sont pas encore rentables.

L’intérêt pour les entreprises situées en milieu urbain (90%) et celles ayant une représentation féminine importante dans leurs équipes (79%) témoigne d’une volonté de s’ancrer dans des écosystèmes dynamiques et inclusifs.

Un environnement complexe mais prometteur

Le marché des business angels en Afrique se distingue par une recherche de rentabilité rapide, mais aussi par une attention accrue aux risques. Ce phénomène de prudence, bien qu’il limite l’ambition des montants investis, traduit un désir de soutenir les start-up africaines sans exposer excessivement le capital.

Les investisseurs semblent préparer le terrain pour une croissance robuste à long terme, en misant sur des entreprises innovantes et un écosystème de plus en plus tourné vers l’urbanisation et l’inclusivité.

Flory Musiswa

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