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RDC : le Comité laïc de coordination convie les investisseurs à la « prudence » !

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CLC

Le comité laïc de coordination (CLC) a convié les investisseurs nationaux et internationaux à la plus grande « prudence ». Dans l’hypothèse où le président de la République se portait candidat à sa propre succession, prévient – il, le monde des affaires devrait s’interdire de conclure, avec des « autorités illégitimes », des contrats ou conventions quelconques portant sur les ressources naturelles ou le patrimoine national du pays.

Dans un message officiel intitulé « le peuple congolais revendique haut et fort son droit à des élections crédibles », le CLC déplore le fait que l’environnement de la période préélectorale qui aurait dû être assaini comme l’exigeaient l’Accord de la Saint-Sylvestre et les résolutions des Nations-Unies, est resté crispé.

Pour les laïcs congolais, il continue à être envenimer notamment par « le bradage systématique et généralisé du patrimoine national et des ressources naturelles du sol et du sous-sol du pays considéré comme totalement privatisé ».

Mais aussi et surtout, soulignent – ils, par l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire, la police et les services de sécurité à des fins partisanes ; et, la recrudescence des violences et violations des droits de l’homme et la persistance d’une misère intolérable dans certaines régions du pays, comme au Kasai, en Ituri et au Nord-Kivu.

Puisque le président de la République, au pouvoir depuis 2001, élu en 2006, réélu en 2001, en fin de mandat depuis 2006, semble se préparer activement à poser sa candidature pour un nouveau mandat en 2018 compte tenu de son silence sur les déclarations et affiches de ses partisans, le CLC prévient l’opinion que, si cet acte est posé de manière effective, Joseph Kabila aura violé et trahi publiquement son serment constitutionnel.

Et d’insister : « A dater de ce jour du dépôt de sa candidature, le CLC se verra automatiquement dans l’obligation d’inviter le peuple congolais à ne plus le reconnaître comme chef de l’Etat légitime et la communauté internationale de ne plus le considérer comme le représentant légal et légitime de ses intérêts ; de décréter le mois d’août, mois d’actions combinées de marches pacifiques, de sit-in, de villes mortes, des grèves généralisées et d’actions de désobéissance civile, sur toute l’étendue de la République, en vue d’obtenir la démission du président Joseph Kabila et de son gouvernement, devenus de véritables obstacles des élections crédibles, transparentes et apaisées. »

Emilie MBOYO | Zoom Eco

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