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RDC : le manque d’une grande force physique ne fait pas de la femme un être non respectable

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Lors d’une discussion communautaire dans le Tanganyika, un homme a déclaré que « les femmes sont des êtres tellement faibles qu’elles ne méritent même pas le respect ».

La déclaration universelle des droits de l’homme soutient, dans son article 1er que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Le même article ajoute qu’ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Aussi, la constitution de la RDC défend la dignité humaine dans son article 11. « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi ».

Ainsi, l’article 25 de la Loi n° 15/013 du 1er août 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité en RDC précise que toute femme a droit au respect de sa vie, de son intégrité physique et à la sécurité de sa personne. « Toutes les formes d’exploitation, de punition et de traitement inhumain ou dégradant sont interdites ».

L’article 34 de la loi sur les droits de la femme et la parité en RDC souligne notamment que toute violation des dispositions de ladite loi mérite des sanctions relativement aux lois de la République.

Pour Fabrice Amisi Omeno, âgé de 28 ans et habitant à Kinshasa, la femme est aussi un être humain à part entière comme l’homme, capable de réaliser de grandes choses pour la société dans laquelle elle vit.

Il ajoute également que le respect de la femme est un droit dont on ne peut lui priver. « La femme mérite honneur et respect parce qu’elle est un être humain d’abord. Dans ce contexte lié au respect de la race humaine, la parité vaut son pesant d’or ».

D’après Fabrice Amisi, si on respecte l’homme dans la société, on doit en faire autant pour la femme.

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Cet article est réalisé dans le cadre de la vulgarisation du bulletin Sango ya Bomoko, qui collecte et répond aux rumeurs qui circulent dans la communauté pour prévenir le développement de discours de haine, tribalistes et la désinformation capables de briser la cohésion sociale.

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