SFK 8 : la diaspora congolaise encouragée à investir au pays pour stimuler la croissance économique

En 2023, les fonds transférés par la diaspora congolaise en République Démocratique du Congo (RDC) ont été évalués à près de 1,5 milliard de dollars et 1,7 milliard de dollars d’après une structure spécialisée des États-Unis d’Amérique.

La 8ème édition de la Semaine Française de Kinshasa qui s’est ouverte le mercredi 24 avril 2024 a organisé un atelier sur la contribution de la diaspora congolaise dans le développement économique de la République Démocratique du Congo (RDC).

A l’occasion, les entrepreneurs congolais vivant à l’étranger ont été encouragés à investir dans les secteurs clés de la vie nationale notamment l’agriculture, les mines et autres.

« Rentrer et investir au pays, c’est une très bonne chose parce que c’est notre pays. Si on ne le fait pas, qui va le faire à notre place ? Le business est rentable au Congo. Une fois que vous êtes professionnels dans ce que vous faites, vous êtes en mesure de réussir. », a fait savoir Jeremie Lukusa, un des panélistes.

Dans son intervention, Dahlia Dilanda a indiqué que ce n’est qu’en osant qu’on peut arriver aux résultats et la diaspora, à l’en croire, doit briser la barrière du doute et hésitation pour mettre ses potentialités dans l’entrepreneuriat au profit du pays.

« Lancez-vous, venez, il faut oser. Parce que s’il n’y a pas cette audace, on ne va pas se jeter dans l’eau et ce n’est pas en mettant chaque fois le pied dans la piscine et en l’enlevant qu’on arrivera à un résultat. », a-t-elle déclaré.

Bien que le pays regorge plusieurs opportunités d’investissement tant pour les nationaux que pour les expatriés, le Gouvernement congolais a des efforts à faire dans l’amélioration du climat des affaires.

Plusieurs investisseurs congolais ont profité de cette 8ème édition de la Semaine Française de Kinshasa pour dénoncer la lourdeur administrative mais également des pratiques qui ne favorisent pas le développement de l’entrepreneuriat en République Démocratique du Congo.

Pour vaincre ces difficultés qui ont été identifiées au cours de ces échanges, les intervenants ont insisté sur la nécessité pour les entrepreneurs congolais de s’unir pour mieux défendre leurs intérêts.

Mitterrand MASAMUNA