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Développement

RDC : Kinshasa accueille la 9e Session de la Conférence des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale

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La République Démocratique du Congo (RDC) est l’hôte de la 9e Session ordinaire de la Conférence de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale (ARTAC), qui se tient du 14 au 15 novembre 2024 à l’Hôtel du Fleuve à Kinshasa.

Placée sous le thème « Contribution des régulateurs des télécommunications à la stratégie de sécurité des données en Afrique Centrale », cette rencontre marque un tournant décisif pour la régulation des télécommunications dans la sous-région.

Un appel à la régulation responsable et innovante

Lors de l’ouverture des travaux le 14 novembre 2024, les responsables de l’ARTAC ont souligné l’urgence de mettre en place une régulation qui ne se contente pas de suivre l’évolution technologique, mais qui la devance, afin d’assurer la sécurité des données dans un contexte de plus en plus numérisé.

L’innovation et l’intégration régionale ont été identifiées comme des leviers essentiels pour répondre aux défis communs que rencontrent les pays de la sous-région.

La session de cette année a particulièrement mis l’accent sur la nécessité de renforcer les mécanismes de régulation pour mieux protéger les données des citoyens tout en soutenant l’innovation numérique.

Les régulateurs ont insisté sur l’importance de l’interconnectivité des systèmes de sécurité à travers les frontières nationales pour lutter contre les cybermenaces, tout en garantissant un cadre sécurisé et adapté à la transformation numérique en cours.

Un secteur numérique en pleine mutation

Le secteur des télécommunications en Afrique Centrale est en pleine expansion, mais il fait face à des défis majeurs, notamment la gestion des données sensibles, la lutte contre les cyberattaques et la mise en place d’infrastructures de qualité.

La problématique de la sécurité des données est devenue un enjeu clé, non seulement pour les entreprises et les Gouvernements, mais aussi pour les citoyens qui dépendent des technologies pour accéder à des services essentiels.

Dans ce contexte, les régulateurs ont appelé à une harmonisation des régulations régionales afin de garantir une meilleure gestion des données, en particulier à l’ère de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies comme les communications par satellite.

L’ARTAC a également mis en lumière l’importance de la coopération entre les acteurs publics et privés pour créer un environnement sécurisé et propice à l’innovation, tout en encourageant l’investissement dans le secteur des télécommunications.

L’intégration régionale au cœur de la régulation

L’intégration numérique au niveau sous-régional a été un point central des discussions. L’un des objectifs de cette rencontre est de renforcer la collaboration entre les autorités de régulation de la sous-région pour harmoniser les cadres réglementaires, ce qui facilitera les investissements et l’interconnexion des réseaux.

Les responsables de l’ARTAC ont insisté sur l’importance de travailler ensemble pour mettre en place une régulation collaborative, non seulement entre les régulateurs, mais aussi avec les entreprises du secteur.

La régulation doit être un outil qui encourage l’innovation tout en garantissant une protection adéquate des utilisateurs.

Des résolutions pour un avenir numérique sécurisé

À l’issue de ces deux jours de débats, les régulateurs de l’Afrique Centrale ont l’intention de formuler des résolutions concrètes et pragmatiques en faveur d’une régulation efficace et responsable. L’un des objectifs est de faire de la région un modèle d’intégration numérique, où la sécurité des données et l’innovation technologique coexistent harmonieusement.

La réussite de cette initiative passe par la création de partenariats solides entre les gouvernements, les régulateurs, et les acteurs privés, afin de renforcer la résilience numérique de la région face aux défis futurs.

Flory Musiswa

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