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RDC : Faillite de la Biac, Mecreco… la LUCHA interpelle la BCC

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Déclaration Lucha BCC Copie

Face à la faillite de la BIAC et des institutions de microfinance telles que COOPEC IMARA et MECRECO, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) a interpellé la Banque Centrale du Congo (BCC) à jouer pleinement son rôle de « Régulateur du système bancaire et des micro-crédits en RDC ».

C’est le contenu de la lettre ouverte qu’un groupe d’activistes a voulu déposer cet avant-midi au Directeur Provincial de la BCC à Goma. Cette opération de dépôt a été dispersée et plus d’une trentaine de jeunes ont été interpellés par la Police avant d’être libérer quelques heures après.

Selon un communiqué officiel de ce mouvement citoyen publié peu après la dispersion, le but de cette action était double :

« Dénoncer l’incompétence et la complaisance de la Banque Centrale du Congo, en tant qu’autorité de régulation et de contrôle du secteur de la finance et de la micro-finance en RDC, dans l’effondrement de certaines banques (BIAC) et de quelques-unes des principales institutions de micro-finance du pays (COOPEC IMARA, MECRECO, etc.). Et, Proposer à la Banque Centrale du Congo un certain nombre d’actions concrètes pour redresser le secteur de la finance et permettre aux milliers de nos compatriotes en désarroi de recouvrer leurs épargnes».

Cette interpellation de BCC, indique la LUCHA, fait suite à une série de courriers des comités des victimes de ces institutions de micro-finance suppliant cette dernière à assumer ses responsabilités afin de retrouver la stabilité du système financier national actuellement en crise.

Les épargnants victimes sont d’avis que des mesures prises par la BCC pour soit suspendre les activités des institutions financières concernées et/ou de les placer sous sa tutelle ont accentué la situation chaotique qui aurait pu être maitrisée afin de sauver l’épargne des milliers de congolais.

 « … elles n’ont servi qu’à aggraver la situation qu’elle était supposée résoudre. Ces mesures ont causé un préjudice aggravant la situation déjà difficile que connaissaient les institutions de microfinance ainsi que de leurs clients », précise la lettre ouverte.

D’où, précise-t-elle, la responsabilité de la Banque Centrale dans l’ébranlement du secteur de micro crédit et sa mauvaise gestion des crises qui en ont découlées.

Si ces activistes ont été dispersés avant l’arrestation de quelques uns, leur revendication mérite des assurances de la part du régulateur du système bancaire et financier de la RDC : « la Banque Centrale doit relever le secteur de microfinance et aider les épargnants à retrouver leur argent placé dans les coopératives d’épargne ».

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