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Monde : la RDC en phase de devenir deuxième producteur mondial du cuivre

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La République Démocratique du Congo, dotée d’un sous-sol richissime estimé à 24.000 milliards de dollars, est en passe de supplanter le Pérou pour devenir deuxième producteur mondial du cuivre.

À ce jour, premier producteur africain du cuivre, la République Démocratique du Congo a exporté 2,84 millions de tonnes de cuivre en 2023, selon le ministère des Mines, classant donc le pays comme le deuxième producteur mondial de cuivre, devant le Pérou dont l’ensemble des mines ont livré 2,76 millions de tonnes en 2023.

Toutefois, ces statistiques doivent être confirmées à l’échelle internationale pour que la position de la République Démocratique du Congo, comme deuxième producteur mondial du cuivre, soit certifiée.

Avec cette performance, la RDC prend de l’avance suivant une prévision du cabinet Wood Mackenzie, qui estimait en mai 2023 que le pays de Lumumba devrait dépasser le Pérou à l’horizon 2026-2027.
Alors que le Pérou s’attend à une production de cuivre de 3 millions de tonnes en 2024.

« Dans les années à venir, le Congo va dépasser le Pérou […]. Le Congo possède aujourd’hui des mines à haute teneur en minerai, plus importantes que celles du Chili et du Pérou. », indique Ruben Arrieta, un responsable du cabinet Woods Mackenzie cité par Reuters.

Cependant, ces perspectives devraient accroître le rôle du cuivre dans l’économie congolaise.

Selon des estimations préliminaires rapportées en décembre 2023 par le FMI, le déficit des comptes courants du pays s’est aggravé pour atteindre 5,7 % du PIB au cours du premier semestre 2023, principalement en raison d’une baisse des prix internationaux du cuivre et du cobalt. Une hausse des prix, combinée à la progression de la production de cuivre, permettrait de réduire ce déficit.

La RDC, ring des Titans : CMOC vs Glencore, deux leaders mondiaux de la production du cuivre !

Par ailleurs, dans cet eldorado du cuivre-cobalt, deux géants du secteur à savoir le chinois CMOC et le suisse Glencore, livrent une bataille sans merci, centrée sur la compétitivité.

En effet, grâce à sa mine de cuivre-cobalt de Kisanfu basée en République Démocratique du Congo dans la province du Haut-Katanga, jouissant d’une capacité de 30.009 tonnes, inaugurée en 2023, le géant groupe chinois CMOC est devenu le premier producteur mondial de Cobalt avec un volume de cobalt totalisé à 55.526 tonnes en 2023, contre 20.286 en 2023, soit une hausse de 174%.

Suivant une analyse de l’agence britannique Reuters publiée à ce sujet, il ressort que Glencore a produit 20.400 tonnes de cobalt (+7%) au premier semestre 2023, tributaire à sa mine de Mutanda pas assez en forme, ne livrant que 5.800 tonnes, situation compensée par l’amélioration des récupérations de cobalt à Katanga Cooper Compagny (14.600 tonnes).

A fin novembre 2023, le géant suisse a accusé un déficit de taille lié à la chute des teneurs en minérai des gisements de la mine de Mutanda qui devrait conduire à une baisse de la production allant jusqu’à 15% par an.

Intervenant sur la question, les analyses de l’agence Bloomberg indiquaient que le marché mondial du cobalt était déjà confronté à l’un de ses plus importants excédents au début de 2023, et la production supplémentaire de CMOC a contribué à une baisse de 30 % des prix au cours de l’année.

Dans le même ordre d’idées, les analystes du cabinet Macquarie prévoient que l’excédent devrait totaliser 17.000 tonnes en 2023 et augmenter en 2024 à 18.000 tonnes.

Outre CMOC et Glencore, l’exploitation du cuivre sur le sol congolais est principalement tenue par une vingtaine de sociétés dont Ivanhoé Mines.

Flory Musiswa/Stagiaire

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