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Patrick Muyaya : « le Gouvernement n’a pas demandé la censure d’une quelconque chanson »

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Patrick Muyaya le Gouvernement na pas demande la censure dune quelconque chanson

Le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, a éclairé l’opinion autour de la polémique née à la suite des récentes décisions de la Commission nationale de censure des chansons et spectacles.

Dans une interview accordée à la radio Top Congo, ce mercredi 20 novembre 2021, le Porte-parole du Gouvernement congolais n’est pas allé par le dos de la cuillère pour affirmer haut et fort que « le Gouvernement n’a fait censurer aucune chanson ».

Pour lui, « le Gouvernement n’a pas demandé la censure d’une quelconque chanson. »

« Nous tenons à l’exercice de la liberté d’expression sous réserve des lois et règles de la République », a-t-il fait savoir.

Patrick Muyaya dit être lui-même surpris par cette décision de la Commission de censure dont il n’en connait guère les motivations.

« Pour nous, c’est une décision qui nous a surpris et nous, on n’est pas dans ce type de méthode. Non. Pas du tout. », a-t-il martelé.

A ce sujet, Patrick Muyaya a souhaité qu’une démarcation soit faite entre le Gouvernement et la Commission nationale de censure des chansons et spectacles qui agit suivant ses codes et ses règles.

A la question de savoir si aujourd’hui cette décision aide les autorités à censurer cette chanson « Nini tosali te? », Patrick Muyaya tranche: « Pour quel intérêt, nous avons à censurer cette chanson ? C’est une expression de ras-le-bol des jeunes…Nous, en tant que Gouvernement, nous sommes interpellés par le contenu de cette chanson. »

Selon Patrick Muyaya, il faut considérer que ces interpellations procèdent de la vitalité de la démocratie congolaise. Une façon, dit-il, de voir dans quelle mesure on pose des actes pour rassurer les populations et pour montrer que « nous travaillons à remédier aux problèmes qui se posent ».

Par ailleurs, le Ministre de la Communication et médias, a estimé que la décision de la Commission de censure rappelle une vielle époque.

« Nous ne sommes plus à une époque où des initiatives de ce genre doivent être perçues comme des menaces parce que nous pensons que la liberté d’expression est quelque chose de fondamental dans la démocratie que nous prônons », a-t-il avancé.

Et de renchérir: « Aujourd’hui, nous savons tous que ces chansons ne passent pas sur les télévisions classiques. Ces chansons circulent entre les téléphones. Comment allez-vous censurer une chanson qui passe entre les téléphones des gens? »S’est-il préoccupé.

A en croire le Porte-parole du Gouvernement congolais, « lorsqu’on parle de changement de narratif, on ne parle pas de changement de narratif parce qu’il faut avoir un slogan ».

On parle de changement de narratif, soutient-il, parce qu’il faut changer y compris la manière d’appréhender certaines choses, surtout quand on vous critique.

« Si la population est excédée par la situation de misère et elle estime qu’elle a le droit de s’exprimer, il faut la laisser s’exprimer parce que je crois que ça procède à une forme de défoulement et d’interpellation », a-t-il affirmé.

Patrick Muyaya Katembwe pense qu’en tant que Gouvernement, il faut garder une oreille attentive aux différentes sortes d’interpellations des populations.

« Nous, en tant que Gouvernement, nous avons le devoir en tout temps et en tout lieu d’écouter ces frustrations et d’y apporter au mieux les réponses. C’est cela le nouveau narratif à mon entendement. », a-t-il conclu.

Patrick BOMBOKA

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