RDC : Cyril Mutombo vante le parcours élogieux de Kibali à la 17ème édition de DRC Mining Week

Comme à l’accoutumée, Barrick Gold, à travers sa filiale Kibali Gold Mines, a pris part à la 17ème édition de DRC Mining Week qui s’est tenue du 1er au 3 juin 2022 à l’hôtel Karavia de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.

Au cours d’une table ronde des investisseurs, le Directeur pays de Barrick Gold, M. Cyril Mutombo, a présenté le parcours de Kibali et ses différentes réalisations.

Cyril Mutombo n’a pas mâché les mots pour expliquer à l’assistance d’où a commencé cette mine qui est aujourd’hui la plus automatisée d’Afrique.

Établie à Doko alors que les infrastructures routières posaient problème, Kibali a dû construire des routes non seulement pour faciliter le transport de ses matériels mais plus encore pour les communautés locales.

« Ce que nous avons fait pendant les 12 années d’existence de Kibali : nous arrivés dans ce coin perdu de la RDC, où nous n’avions pas d’infrastructures adéquates, où nous devions créer un monde qui vous est présenté aujourd’hui avec fierté. », a indiqué avec fierté le directeur pays de Barrick Gold.

C’est en 2010 que Kibali a commencé ses activités dans cette partie de la RDC. Trois ans plus tard, le premier lingot d’or a été coulé, un chemin qui n’a pas été facile, a souligné Cyril Mutombo.

En effet, au-delà des routes qu’il fallait construire, ce géant minier a dû construire aussi des centrales hydroélectriques pour pallier au problème récurrent d’électricité dont font face les entreprises minières en RDC.

« Dans notre vision, c’est cette énergie plus ou moins verte que nous préférons. Certes, nous pouvons utiliser le Diesel mais l’avantage que vous avez avec les centrales hydroélectriques telles que nous les avons construites à Kibali, ce qu’elles vont rester pendant une centaine d’années. C’est le leg que nous allons passer. Ces mines vont passer, cet or va s’épuiser un jour mais au moins ces infrastructures vont rester. Aujourd’hui, elles peuvent constituer le catalyseur pour lancer une économie ici au pays. », a largement expliqué Cyril Mutombo aux investisseurs présents à cette messe minière.

Parmi les grandes réalisations de Kibali, cette entreprise minière a mis en place de projets agro industriels ambitieux pour le bien-être de la communauté locale. Elle reste engagée à lancer la première phase de construction de la route en béton Watsa/Durba. Elle a également investi dans le secteur environnemental avec son appui au parc Garamba.

A Doko Durba, on compte aussi plusieurs réalisations notamment des écoles réhabilitées et construites, des marchés, des stades, une église catholique, et tant d’autres.

Figurant parmi les grands sponsors de DRC Mining Week, Barrick a reçu la visite de nombreux participants à son stand. Ceux-ci n’ont pas seulement obtenu des explications supplémentaires au-delà de la présentation faite par Cyril Mutombo, mais d’autres ont pu nouer de relations d’affaires qui vont s’affermir dans les jours qui viennent.

DRC Mining Week, rappelons-le, est une rencontre annuelle qui réunit les acteurs du monde minier : décideurs, entreprises, opérateurs miniers, et autres investisseurs.

Établie depuis 17 ans au cœur de la Copperbelt, DRC Mining Week est la plateforme d’affaires pour tous les acteurs locaux et internationaux opérant dans le secteur minier en RDC.

Rassemblant les professionnels locaux et internationaux, venant de plus de 45 pays, la DRC Mining Week vise à présenter et à explorer les vastes opportunités d’investissement dont dispose la RDC.

Bien qu’elle n’ait pas eu le plaisir de réunir tout ce monde en présentiel en 2020, DRC Mining Week a maintenant pleinement adopté les outils numériques permettant à la communauté de rester connectée.

A cette 17 ème édition, plusieurs entreprises de différents secteurs ont pu exposer leurs produits à l’hôtel Karavia de Lubumbashi.

Parmi les participants, l’on a noté la présence de membres du Gouvernement notamment la Ministre des Mines, les Gouverneurs du Lualaba et Haut-Katanga ainsi que d’autres mandataires publics.

Nadine FULA