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RDC : des percepteurs hésitent de collecter les impôts auprès des miniers chinois!

Des percepteurs d’impôts se montrent de plus en plus hésitant quant à la collecte d’impôts auprès des entreprises minières tenues par des sujets chinois. Et pour cause, ils craignent la contamination probable de Coronavirus dont l’épicentre a été identifié en Chine. Il s’agit précisément de la perception de l’impôt foncier et l’impôt sur le revenu locatif.
Des sources indiquent que pour faire face à cette situation, le Gouvernement Provincial du Haut-Katanga envisage de mettre en place très rapidement, une structure ad hoc, de manière à « percevoir ces deux impôts et compenser ainsi le manque à gagner des recettes provenant du secteur minier ».
« Des percepteurs hésitant agissent sur base des rumeurs. Ils craignent du fait qu’au Kasaï voisin, des chinois ont été placés en quarantaine après qu’ils ont séjourné en Chine et dont les conclusions se sont avérées négatives. A ce jour, rien n’est officiellement confirmé quant à la contamination des sujets chinois par le coronavirus. Par conséquent, rien ne peut justifier le comportement des agents de l’Etat dans cette partie du pays », a indiqué une source gouvernementale qui a requis l’anonymat.
Le 29 février dernier, au Kasaï, quatre sujets chinois ayant séjourné en Chine ont été placés en quarantaine. Le test s’étant révélé négatif, les présumés malades étaient donc autorisés à vaquer librement à leurs occupations.
Malgré des assurances du personnel de santé, diverses sources indiquent que les habitants des villages Masangu Katoka et Ntumba Kapanga, où les chinois entreposent le matériel de construction pour la réhabilitation des routes, décident de vider le lieu.
Il faut noter qu’au niveau du Gouvernement, au vu de l’évolution de l’épidémie qui continue de s’étendre dans plusieurs pays, le Président de la République a exhorté les membres du Gouvernement à arrêter un dispositif efficace de contrôle et des modalités de prévention idoines à l’égard des passagers qui proviennent particulièrement des pays épidémiques.
Olivier KAMO