RDC : Sama Lukonde à la tête d’une mission de paix au Nord-Kivu

Le Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, conduit une forte délégation gouvernementale élargie aux députés nationaux ainsi qu’aux autorités des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC) dans la province du Nord-Kivu. Objectif : évaluer l’état de siège dans cette partie du pays et préparer la prochaine visite du pape François dans cette partie du pays.

L’arrivée de l’équipe gouvernementale intervient quelques jours après qu’une bombe a fait des victimes dans la ville de Goma dont six morts et plusieurs blessés.

« Notre visite s’inscrit dans le cadre de l’action gouvernementale qui démontre notre attachement à cette province du Nord-Kivu ainsi qu’aux populations qui y vivent. Mais également dans le cadre de notre détermination à ramener la paix dans cette partie du pays. Je suis venu avec une forte délégation gouvernementale accompagnée du chef d’Etat-Major Général des FARDC et du Commissaire général de la PNC. Il y a également une délégation de l’Assemblée nationale et du Sénat, dans le cadre des évaluations que nous faisons avec eux au niveau du Parlement. », a déclaré le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

Et d’ajouter : « Ça sera pour nous l’occasion de passer en revue le niveau d’avancement de l’état de siège. La mission va s’étendre à d’autres activités notamment la visite des sites qui vont accueillir sa sainteté le pape François qui visitera cette notre pays au mois de juillet prochain. Il y aura quelques visites qui vont se faire dans le cadre des infrastructures car c’est ce volet là qui est choisi pour permettre l’éclosion du développement économique dans cette province ».

Pour rappel, la province du Nord-Kivu figure parmi celles qui font l’objet d’une guerre assymétrique depuis des décennies ayant causé des milliers de morts parmi les populations civiles.

La visite du Premier Ministre congolais et sa délégation constitue un réconfort ainsi qu’une lueur d’espoir pour ces populations longtemps meurtries.

Olivier KAFORO