Afrique
Afrique : les start-up actives dans la tech ont levé 306,4 millions USD au T3-2024
Disrupt Africa en partenariat avec Flourish Ventures, AAIC Investment et Atlantica Ventures ont publié, ce mercredi 2 octobre 2024, un rapport sur les start-up actives dans la tech sur le continent africain.
Selon le rapport, les start-up actives dans la tech ont levé 306,4 millions de dollars au cours du troisième trimestre 2024. Cette somme représente une baisse de 42% par rapport aux 530 millions de dollars levés, le trimestre précédent.
A en croire le co-fondateur de Disrupt Africa Tom Jackson, sur les neuf premiers mois de l’année, ces fonds mobilisés enregistrent également une baisse en glissement annuel.
« Les 306,4 millions USD portent à 836,5 millions USD le montant total levé depuis le début de cette année par les jeunes pousses africaines, soit une baisse de 40% par rapport à la même période en 2023. En effet, à fin septembre 2023, les start-up avaient levé 1,4 milliard USD. Ce montant était lui-même en baisse de 48 % par rapport à la période correspondante en 2022.
Bien qu’il ne soit pas encore un bon trimestre dans le contexte de ces dernières années, le troisième trimestre 2024 a vu des signes d’amélioration dans le cadre de l’hiver de financement actuel, alors que la baisse des chiffres d’investissement a ralenti, à la fois d’une année sur l’autre et d’un trimestre sur l’autre », a-t-il déclaré.
D’après lui, « bien que la scène technologique africaine soit clairement dans une période difficile en termes de financement, il y a peut-être des signes de lumière au bout du tunnel, en particulier avec les nouveaux fonds annoncés au cours des dernières semaines et mois ».
Le rapport note également que les financements mobilisés par les jeunes pousses africaines sont en baisse ces dernières années, en raison notamment d’une conjoncture mondiale plus difficile pour l’écosystème tech, marquée par l’inflation, la dégringolade des monnaies face au dollar, les craintes sur la dette, le durcissement des conditions de financement.
Cependant, cette chute ne concerne pas uniquement l’Afrique. La difficulté pour les start-up de lever des financements est une tendance mondiale.
AGNES KAYEMBE