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RDC : la Banque mondiale renforce son appui au programme d’accès à l’eau et à l’assainissement

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Face au défi majeur de l’accès limité à l’eau potable en République Démocratique du Congo (RDC), le Gouvernement, en partenariat avec la Banque mondiale, accélère la mise en œuvre de son Programme d’accès à l’eau et à l’assainissement (PASEA).

Le Ministre des Ressources hydrauliques et Électricité, Teddy Luamba, a rencontré Patrick Ndolo, spécialiste principal en eau de la Banque mondiale, pour passer au peigne fin les avancées et les perspectives de ce projet ambitieux.

Pour sa part, la Banque mondiale a réitéré son engagement à soutenir les efforts du Gouvernement congolais.

Un portefeuille déjà en action

« La délégation de la Banque mondiale est venue s’entretenir avec le Ministre pour évaluer le programme du Gouvernement et faire le point sur son portefeuille financé par notre institution. C’était une réunion intéressante, et le Ministre nous a présenté les priorités du Gouvernement. Nous avons discuté de la manière de les intégrer dans le projet en cours ainsi que dans les projets futurs. », a déclaré Patrick Ndolo.

Des travaux sont déjà bien engagés

Le projet Kin Elenda, axé sur la ville de Kinshasa, s’apprête à livrer son troisième module d’ozone et le réseau ouest de la capitale.

Par ailleurs, le projet AGREE, prévu pour démarrer en 2025, s’inscrit dans une dynamique de modernisation des infrastructures hydrauliques, en complément des travaux engagés sur les réseaux de Kananga et de Goma Ouest.

Conduite par Madame Susanna Smets, la délégation de la Banque mondiale a salué les efforts déployés par le Gouvernement pour matérialiser ces projets.

Des priorités alignées pour un impact durable

Lors de cette réunion, le Ministre Teddy Luamba a mis en avant les priorités du Gouvernement, insistant sur l’importance stratégique du PASEA pour accélérer le développement de la RDC.

« Ce projet est essentiel pour améliorer les conditions de vie des populations en milieu rural et périurbain », a-t-il affirmé.

Pour les experts, le paradoxe auquel fait face la RDC est frappant : bien que le pays détienne 52 % des réserves d’eau douce d’Afrique, l’accès à l’eau potable reste inférieur à 3 %, contre une moyenne de 60 % en Afrique subsaharienne.

Ce défi est au cœur des initiatives gouvernementales, avec un financement de plus d’un milliard de dollars américains de la Banque mondiale, visant à transformer durablement le paysage de l’accès à l’eau et à l’assainissement en RDC.

Pour les experts, ce partenariat avec la Banque mondiale marque une étape cruciale pour la RDC, déterminée à hisser son taux d’accès à l’eau potable à la hauteur de son potentiel naturel.

Le succès de ces projets pourrait devenir un modèle en Afrique subsaharienne où le développement des infrastructures de base reste un enjeu prioritaire.

Flory Musiswa

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