RDC : en 2025, Ivanhoe compte produire 5.800 tonnes de cuivre sur la plus grande mine du pays

La plus grande mine de cuivre en RDC, Kamoa-Kakula, est exploitée par une coentreprise disposant d’une capacité de production annuelle de 600.000 tonnes de concentré de cuivre.

La mine est donc une coentreprise comprenant Ivanhoe Mines (39,6 %), Zijin Mining Group (39,6 %), Crystal River (0,8 %) et l’État congolais (20 %).

Afin d’exploiter la vraie valeur de la mine de cuivre, Ivanhoe Mines vise une production comprise entre 520.000 et 580.000 tonnes en 2025, sur son complexe Kamoa-Kakula (RDC).
L’annonce a été faite le mercredi 8 janvier 2025 par la compagnie canadienne, précisant que la plus grande mine congolaise de cuivre a livré 437.061 tonnes en 2024, conformément à sa fourchette révisée (425.000 à 450.000 tonnes).

En revoyant à la hausse ses objectifs pour le nouvel exercice 2025, Ivanhoe Mines confirme ainsi la montée en puissance continue de Kamoa-Kakula, dont la production en 2024 a augmenté de 12 % en glissement annuel.

Des spécialistes affirment que cette montée en puissance est attribuable à la mise en service d’un troisième concentrateur sur le complexe en juin 2024, concentrateur qui portera la capacité de production installée à 600.000 tonnes par an de concentré de cuivre dès 2026.

Soulignons par ailleurs que la hausse de la production de cuivre de Kamoa-Kakula contribue à celle de la République Démicratique du Congo, qui est devenue en 2023, le deuxième producteur mondial de cuivre devant le Pérou.

Cependant, le cuivre produit par Kamoa-kakula a fait l’objet des critiques acerbes de la part du Gouvernement congolais, au cours des derniers mois.

Pour les autorités congolaises, les prix négociés par son propriétaire ne respectent pas « les prix concurrentiels fixés sur le marché ».

Début 2024 en Conseil des Ministres, le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, recommandait ainsi une implication de l’État dans la sélection des acheteurs de la production de Kamoa.

Olivier KAFORO