Maniema: après la surchauffe, le prix du litre de l’essence fléchit de 7000 à 5500 CDF

Le prix du litre de l’essence à la pompe a fléchi de 7000 à 5500 Francs congolais (CDF) dans la province du Maniema en République Démocratique du Congo.

Cette baisse est consécutive à l’intervention d’une délégation dépêchée par le Ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, suite à une hausse vertigineuse de prix de carburants observée dans cette partie du pays.

Dans un communiqué rendu public, le 16 janvier 2022, les services du ministère des Hydrocarbures ont expliqué à l’intention des usagers des produits pétroliers que les difficultés qu’ils éprouvent pour le ravitaillement ne sont pas relatives à la pénurie, comme l’ont estimé certains.

Selon les experts du ministère des Hydrocarbures, les difficultés rencontrées sont plutôt consécutives aux problèmes techniques que connaît la logistique de l’entreprise SEP-Congo spécialisée en transport et stockage des produits pétroliers en RDC pour ravitailler les sociétés de distribution de la voie Ouest.

A cet effet, le Ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu a promis la mise en place d’une meilleure coordination entre le ministère, la SEP-Congo et les indépendants pour un meilleur approvisionnement.

Signalons que les difficultés de ravitaillement en produits pétroliers sont observées notamment à Kinshasa, au Maniema et dans le Haut-Katanga.

« Concernant la province du Haut-Katanga et du Lualaba, la rareté du carburant constatée depuis le vendredi 14 janvier 2022 dans les stations-service provient du désaccord entre certains opérateurs pétroliers qui éprouvent des difficultés de trésorerie afin d’honorer leurs engagements envers l’Etat », lit-on dans ce document.

A travers le même communiqué, les services du ministère des Hydrocarbures dénonce « une sorte de chantage » fait par ces opérateurs à l’endroit du Gouvernement auprès duquel ils exigent le paiement du manque à gagner ainsi que la révision des prix à la pompe à la suite de la hausse du prix du baril sur le marché international.

Martine NGALULA/stagiaire