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RDC: le PTBA 2025 du PIFORES validé lors du 1er Comité National de Pilotage

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L’Unité de Coordination du Programme d’Investissement pour la Forêt (UC-PIF) a tenu, le jeudi 28 novembre 2024, la première réunion du Comité National de Pilotage (COPIL) du Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes (PIFORES) à Kinshasa.

L’objectif de cette réunion est de présenter le programme ainsi que les avancées enregistrées depuis la mise en vigueur du programme, à présenter et valider le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) exercice 2025.

A l’issue des travaux, les membres du COPIL national ont approuvé le PTBA du PIFORES pour l’année 2025 avec une prévision budgétaire de l’ordre de 36.019.572 dollars américains.

Le Coordinateur national de l’UC-PIF, M. Clément Vangu, a circonscrit le contexte d’implémentation du PIFORES. Il a rappelé la signature de l’Accord de financement intervenu le 4 septembre 2023 avec la dotation de 3.418.000 USD destinés aux activités de préparation de la mise en œuvre sur le terrain, la mise en vigueur effective depuis le 1er mai 2024, le lancement institutionnel du PIFORES à Kinshasa le 14 octobre 2024 par la Ministre d’Etat et Ministre de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaiba Masudi, en présence de Madame Victoria Kwak Wa, Vice-Présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’Est et Australe ainsi que de Madame Anna Bjerde, Directrice Générale des Opérations à la Banque mondiale, le lancement du PIFORES en provinces et l’organisation récemment des Comités provinciaux de Pilotage du PIFORES dans les povinces concernées par le Programme.

Pour lui, le PIFORES a pour finalité de permettre à la RDC de construire une réponse adéquate aux défis environnementaux auxquels le pays est confronté.

« Le programme pourra contribuer certainement à lutter contre la déforestation et à développer des capacités pour une solution dans la lutte contre le changement climatique ainsi que pour une amélioration des conditions de subsistance des populations dans les zones d’intervention. », a-t-il indiqué.

D’après le Coordonnateur national de l’UC-PIF, M. Clément Vangu, la spécificité du PIFORES réside dans l’usage d’une approche holistique impliquant les communautés dans la gestion des forêts et des terres, qui revitalise les forêts dégradées et qui crée des nouvelles opportunités économiques et ainsi assure une grande durabilité à long terme à son intervention sur terrain.

Dans le même ordre d’idées, le PIFORES se concentre sur l’utilisation des terres et sur les divers droits de propriété. Il introduit également des approches innovantes des chaînes de valeur de l’agriculture, du bois et du bois de feu, a-t-il déclaré.

Représentant la Ministre d’Etat Bazaiba, le Secrétaire Général à l’Environnement et Développement Durable, M. Benjamin Toirambe , a souligné le soutien du PIFORES au nouveau Plan National d’Adaptation qui donne une priorité à la résilience climatique dans les écosystèmes forestiers et les secteurs de la biodiversité et de l’agriculture.

A cet effet, il a promis de faire progresser la mise en œuvre de divers développements et approches politiques découlant de la Stratégie Nationale REDD+ et de son Plan d’investissement, ainsi que des opportunités de croissance en lien avec le Capital Nature, y compris celles liées au potentiel de séquestration du Carbone et au financement climat associé à la réduction des émissions de Gaz à effet de serre. Ainsi donc, pour obtenir des résultats les plus efficaces et durables, la mise en œuvre du programme nécessite aussi des approches techniques cohérentes. Et dans le contexte ci-présent, le PIFORES devra impliquer non seulement les communautés locales mais aussi tous les niveaux administratifs tant au niveau national que provincial et surtout territorial.

A ce sujet, le Secrétaire Général à l’Environnement et Développement Durable s’est dit satisfait de l’option d’une mise en œuvre décentralisée appliquée par l’UC-PIF dans l’exécution du PIFORES où désormais chacune des provinces couvertes par le programme a mis en place un Comité provincial de pilotage présidé par le Gouverneur de province avec l’appui de la Coordination Technique du ministère provincial en charge de l’Environnement, sauf la Ville-Province de Kinshasa qui abrite le présent Comité National de Pilotage.

Cette option d’inclusivité, du reste à encourager, a impliqué tout récemment dans une mission conjointe aussi bien l’équipe technique de l’UC-PIF que des membres du Cabinet du ministère de l’Environnement et Développement Durable et ceux du Secrétariat Général à l’Environnement et Développement Durable. Ce qui augure un avenir meilleur pour le PIFORES qui a été lancé dans chacune des provinces concernées et dont le PTBA 2025 a été également validé province par province grâce au concours de l’UC-PIF.

Dans la même optique, le Secrétariat Général a fait savoir que cette démarche d’inclusivité présente l’avantage de raffermir davantage les liens de collaboration entre les parties prenantes au programme, de constituer un levier facilitant l’appropriation du programme par les provinces et de consolider la volonté des Gouvernements provinciaux à accompagner et à s’impliquer fortement dans la mise en œuvre du PIFORES au bénéfice de leurs provinces respectives.

Il sied de rappeler que le PIFORES est un programme du Gouvernement congolais financé à hauteur de 300 millions de dollars américains par la Banque mondiale. Il s’inscrit dans le cadre du partenariat Pays de la Banque mondiale (2022-2026) et a une durée de sept ans. Il sera exécuté aussi dans plusieurs provinces du pays, notamment Kinshasa, Kongo Central, Kwilu, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï-Oriental et Lomami.

Son objectif de développement est d’améliorer la gestion des paysages forestiers et de renforcer les moyens de subsistance des communautés dans les zones de projet sélectionnées.

Le PIFORES a cinq composantes, à savoir :
1. L’amélioration de la planification de l’utilisation des terres et de la gouvernance pour la gestion des ressources naturelles des zones ciblées;
2. Le développement des chaînes de valeur agroforestières pour la gestion durable des paysages et l’amélioration des moyens de subsistance;
3. Le développement d’une chaîne de valeur durable pour l’énergie et la cuisson efficace;
4. Les approches améliorées et innovantes de la mesure, de la notification et de la vérification (MRV) et le financement climatique basé sur les résultats;
5. La mise en œuvre, le suivi et évaluation du projet.

AGNES KAYEMBE

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