Secteur public
RDC : privé de frais de fonctionnement, le CSAC sollicite l’implication de l’IGF

Le Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christian Bosembe, a rencontré, le lundi 18 novembre 2024, Jules Aligente, l’Inspecteur Général-chef de service, pour solliciter l’intervention de l’Inspection Générale des Finances (IGF) concernant des problèmes financiers du CSAC.
En effet, le CSAC fait face à une crise majeure suite au non versement de frais de fonctionnement et des salaires des agents depuis plusieurs mois.
Christian Bosembe a souligné que l’implication de l’IGF est cruciale pour résoudre ces difficultés qui affectent gravement le fonctionnement de cette institution essentielle à la démocratie.
« Lorsque l’IGF s’implique, nous avons toujours des résultats », a déclaré Bosembe insistant sur l’urgence de la situation.
Le Président du CSAC a exprimé son espoir qu’une intervention rapide de l’IGF permettra au CSAC de reprendre ses activités normales.
« Il a été important pour nous de rencontrer l’IGF, et je crois que c’est de réputation que lorsque l’IGF s’implique dans un dossier, nous avons toujours des résultats », a-t-il souligné.
Jules Aligente a promis un suivi attentif des dossiers financiers du CSAC pour garantir que cette institution puisse fonctionner sans entrave.
L’IGF jouera un rôle clé dans la supervision des dépenses afin d’assurer une gestion transparente et efficace des ressources.
Cette situation met en lumière les défis financiers auxquels le CSAC est confronté, exacerbés par un manque de financement adéquat.
Les retards dans le paiement des salaires et des frais de fonctionnement pourraient avoir des conséquences désastreuses sur la capacité du CSAC à remplir ses missions.
Les membres du Comité de direction ont exprimé leur préoccupation quant à l’impact que cette crise financière pourrait avoir sur la liberté d’expression et la régulation des médias en République Démocratique du Congo. Ils ont appelé à une mobilisation générale pour soutenir le CSAC dans cette période difficile.
La rencontre entre le CSAC et l’IGF est un signe d’espoir pour les employés et les parties prenantes qui attendent une résolution rapide de cette crise.
La collaboration entre ces deux institutions est essentielle pour restaurer la confiance et garantir un environnement médiatique stable et libre.
L’implication de l’IGF pourrait être déterminante pour sortir le CSAC de cette impasse financière, permettant ainsi à cette institution vitale de continuer à jouer son rôle dans la promotion de la démocratie en République Démocratique du Congo.
Mitterrand MASAMUNA