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RDC : Lamuka appelle à mettre fin à la terreur contre les électeurs et Martin Fayulu !
La Coalition LAMUKA a appelé la Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union africaine, la SADC, l’Union européenne et l’ensemble des partenaires bilatéraux de la RDC à mettre un terme à la terreur qui s’installe contre les électeurs et à son candidat président la République, Martin Fayulu Madidi.
Dans un communiqué officiel rendu public ce 13 décembre 2018, le directeur de campagne de cette plateforme, Pierre Lumbi Okongo dénonce la dégradation de la situation caractérisée par la violence et les menaces qui pèsent sur le processus électoral.
« Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces violences inacceptables. Nous exhortons les congolais à ne pas répondre aux provocations. Ne répondons pas à la violence par la violence, mais plutôt par la mobilisation toujours plus forte, pacifique, mais déterminée. C’est comme ça que nous ferons triompher la seule vraie alternance, celle portée par Martin Fuyulu », a – t – il indiqué.
En effet, la Coalition LAMUKA fait allusion aux échauffourées dont elle estime avoir subies en date du 10, 11 et 12 décembre dernier respectivement à Kindu, Lubumbashi et Kolwezi. Elle pointe du doigt le pouvoir en place comme responsable des actes tendant à empêcher son candidat à battre campagne dans le pays.
Suite à la répression du régime qui a endeuillé mon arrivée à #Lubumbashi j’ai d’abord une pensée pour les familles des victimes. J’en profite pour prendre la communauté internationale à témoin:"Agir c'est…refuser l'indifférence".@hagegeingob @SRSG_MONUSCO @AUC_MoussaFaki #UNSC
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) December 12, 2018
« Manifestement, le régime Kabila a déclaré la guerre aux électeurs, souverain primaire, mais nous ne tomberons pas dans son piège qui consiste à créer le chaos afin d’empêcher la tenue d’élections qui doivent sonner le glas de sa présidence. C’est dans cet élan qu’un incendie d’origine criminelle, dont le régime ne peut être que le complice, voire l’instigateur, a ravagé ce matin un dépôt de la CENI, situé juste à côté de ‘Etat-major de l’armée », a insisté Pierre Lumbi.
D’après lui, l’intervention de la communauté internationale devra permettre le rétablissement de la confiance dans le processus électoral.
Nadine FULA | Zoom Eco