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RDC : Le Coordonnateur a.i. du FRIVAO aux arrêts pour un détournement présumé des fonds publics

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M. Bolukolo Osony Chancard, Coordonnateur intérimaire du Fonds de Réparation en faveur des Victimes des Atteintes aux droits de l’homme et d’Oppression (FRIVAO), a été interpelé le vendredi 25 juillet 2025.

Cette arrestation intervient dans un contexte de vives préoccupations autour de la gestion de ce mécanisme public dédié aux réparations des victimes de graves violations des droits humains.

Selon les informations de sources bien renseignées, M. Bolukolo est soupçonné d’avoir facilité le détournement de plusieurs millions de dollars américains à travers un système de fausses identités de victimes et de violations des procédures en vigueur. Il lui est également reproché d’avoir ignoré un arrêt de la Cour pénale de justice, ainsi que d’avoir outrepassé les limites fixées par le décret instituant le FRIVAO.

Nommé à ce poste par le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, à la suite de la suspension de l’ancien comité de gestion mis en place par ordonnance présidentielle, Bolukolo Osony n’avait jusque-là exercé aucune fonction à caractère financier ou administratif de cette ampleur.

Avant sa désignation, il occupait le poste de chargé des courriers au cabinet du Ministre et est par ailleurs présenté comme un proche du Ministre et cadre du parti politique Nouvelle Génération pour l’Émergence du Congo (NOGEC).

Les circonstances précises de cette affaire restent à élucider, mais des sources proches du dossier évoquent des pratiques de gestion jugées « opaques », notamment l’établissement de listes fictives de bénéficiaires de réparations, en violation des procédures légales de sélection des victimes.

L’arrestation de M. Bolukolo soulève également des questions plus larges sur la gouvernance des fonds publics alloués aux victimes de conflits et d’abus de pouvoir.

Le FRIVAO, conçu pour incarner un instrument de justice réparatrice, se retrouve au cœur d’une controverse qui pourrait ternir la crédibilité de l’ensemble du processus.

Les organisations de la société civile appellent à une clarification rapide de cette affaire et au respect du principe de présomption d’innocence.

Toutefois, elles insistent sur l’impératif de transparence et d’indépendance dans la gestion des fonds destinés aux victimes de violations graves des droits humains en RDC.

Mitterrand MASAMUNA

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