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RDC : EGAAD met en oeuvre plusieurs projets de développement dans le Grand Kasaï chiffrés à près de 415 millions USD

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Le consortium EGAAD réunissant les plus grandes entreprises de l’Égypte met en oeuvre plusieurs projets de développement durable dans le Grand Kasaï afin de désenclaver cet espace à vocation agricole.

Au total près de 415 millions de dollars américains seront investis dans les projets de construction d’une station voltaïque d’une capacité de 2 000 mégawatts, une station de traitement d’eau d’une capacité de 30 000 mètres cube, un port fluvial, une route reliant les villes de Mbuji-Mayi et Kananga mais également une petite route qui relie le port fluvial de Ndomba à la route principale Mbuji-Mayi-Kananga.

C’est ce qu’a renseigné Réda Boulos, Directeur Général de ce consortium, le mardi 25 octobre 2022, à Kinshasa, au cours d’une interview accordée à zoom-eco.net.

« En février 2021, nous sommes appelés à la tâche pour étudier comment concevoir un projet de développement durable et sortir l’espace Grand Kasaï du désenclavement dans lequel il se trouve. Nous avons travaillé d’arrache-pied pendant un an avec notre partenaire qui est le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) pour étudier les possibilités de développement durable au Kasaï. Grâce à ce travail d’arrache-pied, nous avons identifié plusieurs projets structurants qui peuvent désenclaver le Kasaï. Ces projets concernent notamment la construction d’une station voltaïque de 2000 mégawatts, une station de traitement d’eau d’une capacité de 30 000 mètres cube, un port fluvial, une route reliant les villes de Mbuji-Mayi et Kananga mais également une petite route qui relie le port de Ndomba à la route Mbuji-Mayi-Kananga. », a fait savoir le Directeur général de EGAAD, Réda Boulos.

Et d’ajouter : « Tous ces projets que je viens de citer sont évalués à une enveloppe allant de 400 à 415 millions USD ».

D’après lui, avec ces différents projets, le Kasaï va dorénavant jouer son rôle de transit logistique de Kinshasa à Mbuji-Mayi via le fleuve Congo mais aussi les routes qui peuvent relier les deux grandes villes à savoir Mbuji-Mayi et Kananga.

« Ces différents projets, nous le menons avec l’accompagnement des banques locales notamment EquityBCDC, Sofi banque mais également des fonds internationaux qui accompagnent ces différents projets. Le financement a déjà été bouclé, tout est prêt et nous avons déjà lancé les travaux de construction de la route Mbuji-Mayi-Kananga, nous sommes actuellement entrain de travailler sur une quinzaine de kilomètres, la station voltaïque nous sommes entre 50 et 60% de réalisation et qui sera opérationnel dès l’année 2023. », a dit Réda Boulos.

Selon lui, ces projets peuvent générer entre 1 500 et 2 000 emplois dans cette région de la République Démocratique du Congo (RDC) fortement touchée par l’exode rural.

« Ces prix vont générer plusieurs emplois. Entre 1 500 et 2 000 emplois vont être créés dans cette partie de la République Démocratique du Congo », a noté Réda Boulos.

Par ailleurs que le consortium EGAAD travaille avec des sociétés locales avec un ratio de 30%.

« Même si ces sociétés locales ne disposent pas des capitaux nécessaires, le consortium est prêt à les aider pour jouer leur rôle dans la construction de l’Afrique par les africains », a conclu Réda Boulos.

Mitterrand MASAMUNA

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