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RDC : Les pistes de relance du secteur touristique

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RDC, Tourisme

Il est vrai que la RD Congo est un scandale touristique. Mais son industrie touristique est loin de tourner à plein régime.

Si les moyens de l’Etat investis dans ce secteur sont maigres, des stratégies appropriées ont été initiées dans le cadre d’un programme de relance qui a connu un début d’exécution, jusqu’il y a peu. Il suffit d’un peu de volonté pour accélérer ce processus.

Le secteur touristique fait figure de parent pauvre de l’économie congolaise. Alors qu’il existe des recettes toutes faites se transformant en opportunités à saisir pour le relancer. Zoom Eco fonde son analyse sur quelques chiffres officiels émanant du Ministère du Tourisme.

Le Grand Congo compte 964 sites touristiques répertoriés sur l’ensemble du territoire national, dont 585 sites naturels, 108 historiques, 195 socioculturels et 76 industriels. Sur ces 964 sites, 400 n’ont plus des voies d’accès et d’autres se trouvent dans des contrées insécurisées.

Au terme du premier trimestre 2015, la RDC a enregistré 77 575 visites des touristes venus contempler les espèces endémiques, notamment les gorilles de montagne et les bonobos sur le parc de Virunga. Ces visites ont rapporté au trésor public 324 100 000 francs congolais, soit 3,5% des assignations.

Sous le mandat d’Elvis Mutiri Wa Bashara à la tête de ce ministère, la RDC a été engagée dans un programme devant aboutir à la relance de l’industrie touristique et à réhabilitation des sites touristiques.

C’est dans ce cadre que l’ex. Ministre et député national avait initié une loi sur le développement du Tourisme qui prévoit le financement nécessaire à travers le Fond pour la Promotion du Tourisme (FPT), seul levier des taxes perçues dans des billets d’avion, les frais d’hôtel, … qui, à ce jour, dispose des moyens insuffisants pour faire face aux multiples défis dont la réhabilitation des voies d’accès aux sites.

Si cette loi a déjà été adoptée à la Chambre basse du Parlement, elle attend d’être examiner en seconde lecture au Sénat au cours de cette session avant d’être promulguer par le Chef de l’Etat.

Ce programme prévoyait également « l’adoption d’un Plan multi-annuel 2017-2025 devant être financé à hauteur de 10 milliards USD dont les sources proviendraient du Gouvernement, de la mobilisation des ressources internationales à travers l’OMT (bailleurs traditionnels) et des investisseurs étrangers en Partenariat Public – Privé. Concrètement, si ce montant est mobilisé et investi dans ce secteur dans les 3 ans, cela pourrait générer 75 milliards USD dans les 10 prochaines années ».

Face à la fiscalité étouffante et décourageante déplorées par les opérateurs du secteur, il y a lieu d’indiquer qu’avant son départ du Ministère du Tourisme,  des négociations avaient été envisagées afin de trouver un modus vivendi entre les deux parties.

RDC, Relance, Secteur Touristique

        Vue de l’île Tchegera, Lac Kivu. Ph. Tiers

La quasi-absence de mesures d’incitation économique devant permettre aux opérateurs touristiques de contribuer à la promotion et au développement de l’industrie touristique en RDC est aussi un axe sur lequel il s’avère impérieux d’appuyer un accélérateur.

Si des efforts ont été fournis par ses prédécesseurs, l’actuel Ministre du Tourisme, et même le prochain qui pourra être nommé dans les prochaines heures, n’a qu’à consolider ces acquis qui se présentent en opportunités pour redonner à ce pays sa vocation de puissance touristique en Afrique.

Zoom Eco

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