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Economie

RDC : le cobalt artisanal ne représente plus que 2 % de la production (rapport)

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En République Démocratique du Congo (RDC), l’exploitation artisanale assure traditionnellement 10 à 30 % de la production de cobalt. Aujourd’hui, le secteur se retrouve sous pression parce qu’écartelé entre hausse de la production industrielle et baisse des prix des métaux précieux.

Dans son rapport annuel publié le 14 mai 2025, Cobalt Institute indique qu’en 2024, l’exploitation artisanale a représenté seulement 2 % de la production de cobalt en RDC.

Ce niveau historiquement bas, note les spécialistes, tranche avec la part habituelle des artisans miniers dans le secteur, comprise entre 10 et 30 %, selon certaines organisations.

« En 2018, lorsque les prix du cobalt métal ont culminé à plus de 40 USD la livre, la part des petits exploitants miniers représentait environ 10 % de la production de la RDC. En 2024, avec l’augmentation significative de l’offre en RDC [et dans le monde], Benchmark estime que la part des mineurs artisanaux est tombée à moins de 2 % de la production de la RDC ou à environ 1 % de la production mondiale.  », renseigne le rapport.

En ce qui concerne les volumes produits par le secteur ces dernières années, aucun détail n’a été fourni par Cobalt Institute. Ce qui rend difficile la confirmation de cette évolution.

« Côté officiel, les données du ministère des Mines ne détaillent pas la production ou les exportations de cobalt selon le type d’exploitation, contrairement à d’autres ressources comme les diamants, l’or ou l’étain », fustige un analyste.

Toutefois, le document détaille les raisons à l’origine de cette réduction annoncée de la part de marché du secteur artisanal.

Pour le Cobalt Institute, cela s’explique par l’augmentation significative de la production industrielle, combinée à la baisse des prix du cobalt ces dernières années.

Les volumes extraits sont donc susceptibles d’augmenter en ce début d’année (2025), souligne le rapport, car une mesure de suspension des exportations décidée en février par Kinshasa a fait bondir de plus de 50 % les prix du métal.

Olivier KAFORO

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