Finance
RDC : 3 millions USD de la Suède pour la sécurisation des terres des communautés autochtones et locales

Le Gouvernement suédois finance à hauteur de 3 millions de dollars américains le nouveau projet « d’appui aux droits et moyens de subsistance des communautés autochtones et locales pour le développement, le climat et la conservation ».
Lancé le mardi 7 janvier 2025 à Kinshasa, ce projet est mis en œuvre sur une durée de trois ans, par une coalition d’organisations locales, notamment la Dynamique des Groupes des Peuples Autochtones-DGPA; le Centre des Technologies Innovatrices et le Développement Durable-CTIDD; La Coalition des Femmes Leaders pour l’Environnement et le Développement Durable- CFLEDD; Congolese Resources Institute-CRI; et l’Alliance Nationale d’Appui et de Promotion des Aires et Territoires du Patrimoine Autochtone et Communautaire-ANAPAC/RDC. Ce, en partenariat avec la Commission nationale de la reforme foncière (CONAREF).
En effet, ce projet concerne cinq (5) provinces du pays à savoir le Kwilu, le Kongo Central, l’Équateur, la Tshopo et le Sud-Ubangi.
Il vise à soutenir la mise en œuvre du Système d’Information Foncière (SIF) contenu dans la nouvelle politique foncière de la RDC. Il contribuera à soutenir la capacité des autorités locales de ces cinq provinces à mieux comprendre les lois et politiques nationales de la réforme foncière, ainsi qu’à soutenir, mettre en œuvre et gérer les outils et processus du SIF pour la démarcation et l’enregistrement des terres communautaires.
Selon Madame Charlotte Makulu, représentante de l’Ambassadeur de Suède empêché, ce projet est le reflet de l’engagement de la Suède qui croit fermement que la coopération internationale, la réduction de la pauvreté, et la préservation de l’environnement sont des piliers essentiels de la vie, et de la prospérité mondiale.
« La sécurisation des droits fonciers favorise les investissements à long terme. La Suède insiste sur le fait que ce projet doit non seulement améliorer les droits fonciers, mais également, contribuer à augmenter les revenus des communautés et encourager l’esprit entrepreneurial. », a-t-elle affirmé.
Pour sa part, le Secrétaire Général aux Affaires foncières, Gérard Mugangu, a estimé que ce projet apporte un nouveau souffle.
« C’est un projet qui vient nous donner un souffle nouveau, particulièrement pour les peuples autochtones vulnérables et nos forêts. Il faut protéger ces forêts et les terres gérées par ces peuples. Nous poursuivons des objectifs ambitieux, notamment la sécurisation d’au moins 500.000 hectares des terres et des forêts, pour les communautés autochtones et locales, la restauration des paysages sur une superficie d’au moins 5.000 hectares et enfin, l’amélioration de moyens de subsistance d’au moins 5.000 ménages. », a-t-il déclaré.
AGNES KAYEMBE