Quantcast
Connect with us

Finance

RDC : à fin décembre 2024, les opérations de prêts à court terme se sont chiffrées à 714,2 milliards de CDF

Published

on

IMG 1445

Pour l’année 2024, le volume total des opérations sur le guichet des prêts à court terme a atteint un montant de 714,2 milliards de Francs congolais (CDF), tandis que les facilités permanentes affichent un volume annuel de 6.025 milliards de Francs congolais (CDF).

Ces indications ressortent de la note conjoncture économique produite par la Banque Centrale du Congo du mois de décembre 2024.

Selon la source, ces chiffres sont en nette baisse par rapport aux 21.569,7 milliards de Francs congolais enregistrés en 2023.

La Banque Centrale du Congo indique qu’au mois de décembre 2024, les opérations de prêts à court terme s’élèvent à 97 milliards de Francs congolais, tandis que celles des facilités permanentes atteignent 81 milliards de Francs congolais.

Cependant, les chiffres enregistrés restent modestes comparés aux volumes d’opérations observés l’année précédente.

Au cours de la dernière semaine du mois de décembre, la Banque Centrale du Congoa noté une faible activité sur le marché monétaire, avec des opérations nulles sur les guichets des prêts à court terme et des facilités permanentes.

L’absence d’opérations sur le marché interbancaire depuis le début du mois souligne une tendance générale de faible activité.

Les taux d’intérêt appliqués sur les différents guichets se maintiennent à des niveaux élevés, avec un taux de 25% pour le marché interbancaire et les prêts à court terme, et de 30% pour les facilités permanentes.

Ces taux reflètent la politique monétaire restrictive mise en place par la Banque Centrale du Congo pour contrôler l’inflation et stabiliser la monnaie nationale.

Les experts économiques s’inquiètent de cette stagnation du marché monétaire, qui pourrait avoir des répercussions négatives sur l’économie congolaise. Un manque d’accès au crédit peut limiter la capacité des entreprises à investir et à croître, ce qui pourrait freiner le développement économique du pays.

Il est essentiel pour la Banque Centrale du Congo d’analyser ces tendances et d’envisager des mesures pour stimuler l’activité sur ces guichets. Cela pourrait inclure une révision des taux d’intérêt ou l’introduction de nouvelles politiques pour encourager les banques à emprunter et à prêter davantage.

Mitterrand MASAMUNA

Advertisement
Advertisement Zoomeco

Edito

ZoomEco TV