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RDC : au 31 décembre 2021, le secteur bancaire a collecté plus de 11 milliards USD de dépôts (ACB)

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Les dépôts collectés par les banques de la République Démocratique du Congo (RDC) s’élèvent à 11 109 000 000 de dollars américains au 31 décembre 2021, selon les statistiques fournies par le Président de l’Association congolaise des banques (ACB), Willy Mulamba. C’était au cours de la traditionnelle cérémonie d’échange des vœux entre les membres de l’ACB et l’autorité de régulation des banques qu’est la Gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi.

A cette occasion, le Président de l’ACB a également dressé un état des lieux du secteur bancaire en RDC pendant l’exercice 2021.

Grande a été sa satisfaction par rapport aux chiffres d’affaires réalisés par les banques commerciales.

Willy Mulamba a fustigé quelques comportements qui, selon lui, ne permettent pas au secteur bancaire de mieux s’épanouir.

« Les dépôts collectés par le secteur bancaire congolais a atteint un volume global de 11 109 000 000 USD au 31 décembre 2021. Quatre banques ont significativement contribué à la hausse des dépôts collectés. Les crédits bruts à décaissement s’établissent à 4 208 millions USD et le total des bilans congolais à 14 679 millions USD », a déclaré le Président de l’ACB.

Compte tenu de la situation que présente le secteur bancaire à ce jour, estime Willy Mulamba, celui-ci devra être globalement rentable en 2022. Une excellente chose pour le secteur et pour le pays, croit-il. Ce qui, selon Willy Mulamba, devra faire en sorte que l’ACB en soit fier car, avance-t-il, le secteur financier est le moteur de croissance économique et constitue une des clés de voûte du développement économique et social d’un pays.

A en croire Willy Mulamba, les banques congolaises sont prêtes à jouer leur rôle de mobilisation de l’épargne en vue de réunir des capitaux nécessaires pour la croissance et le développement. Mais pour cela, pense le Président de l’ACB, elles doivent compter sur un environnement macroéconomique stable et sur un cadre règlementaire adapté. Et à ce niveau, le défi majeur est celui de la capacité des banques à rencontrer les critères d’adéquation des fonds propres en vue du renforcement de la couverture de leurs risques. Ainsi donc, les banques devront concilier le besoin de rentabilité induit par le relèvement du niveau des fonds propres réglementaires (de 30 à 50 millions USD) avec le poids sur la rentabilité de la contraction du produit net bancaire.

Olivier KAFORO

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