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Finance

RDC : les dépenses de rémunération ont atteint 2,1 milliards USD à fin septembre 2024

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Les dépenses de rémunération de l’État congolais ont atteint 6.083,6 milliards de Francs congolais (CDF) soit plus de 2,1 milliards de dollars à fin septembre 2024, selon les états de suivi budgétaire provisoire.

Ce montant comprend principalement le traitement de base du personnel permanent, ainsi que les primes et indemnités.

Cette situation soulève des questions sur la gestion des finances publiques dans un contexte économique difficile.

Le budget 2024 a été élaboré dans un climat d’incertitude, marqué par une inflation en hausse et une dépréciation continue du Franc congolais.

En août 2024, l’inflation s’élevait à 17,2 %, ce qui complique l’exécution des prévisions budgétaires.

Les dépenses de rémunération, représentant une part significative du budget, sont donc scrutées de près.

Les régies financières ont collecté 1.717 milliards de Francs congolais (CDF) au 25 septembre 2024, atteignant 60,3 % des prévisions mensuelles. Cependant, cette collecte est insuffisante pour couvrir les dépenses croissantes.

Les experts s’interrogent sur la capacité du Gouvernement à maintenir un équilibre budgétaire face à ces défis.

Les dépenses exceptionnelles ont également explosé, dépassant largement les prévisions initiales. Ce constat met en lumière une gestion budgétaire souvent critiquée.

Les experts du secteur mettent en garde contre les conséquences d’un déficit budgétaire croissant.

Bien que certains soutiennent que le déficit peut stimuler la croissance, d’autres estiment qu’il pourrait aggraver la situation économique actuelle en RDC.

La mauvaise gestion des finances publiques pourrait compromettre les efforts de développement.

La Première Ministre a récemment présenté le projet de budget 2025, qui prévoit une augmentation significative des dépenses publiques.

Toutefois, cette hausse doit s’accompagner d’une discipline budgétaire stricte pour éviter des dérives similaires à celles observées dans le passé.

Les organisations de la société civile, comme l’Observatoire des dépenses publiques (ODEP), ne cesse de plaider à plus de transparence et à une meilleure gestion des ressources publiques. Elles dénoncent la non-publication régulière des états de suivi budgétaire, ce qui nuit à la redevabilité du Gouvernement.

La situation actuelle exige des mesures urgentes pour rationaliser les dépenses et prioriser les investissements dans les secteurs clés tels que la santé et l’éducation.

La RDC doit impérativement améliorer sa gestion financière pour répondre aux besoins croissants de sa population.

Mitterrand MASAMUNA

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