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Monde : accru de 0,18%, le prix d’une tonne de cuivre se situe à 8.802,35 USD

Le prix d’une tonne de cuivre, l’un des principaux produits miniers d’exportation de la République Démocratique du Congo (RDC), est passé de 8.786,65 USD lors de la semaine du 6 au 11 janvier à 8.802,35 USD entre le 13 et le 18 janvier 2025, enregistrant ainsi une hausse de 0,18 %.
Ces indications ont été fournies, le 14 janvier 2025, par la Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur.
« Le prix d’une tonne de cuivre connaît une hausse sur les marchés internationaux, au cours de la période du 13 au 18 janvier 2025, en se négociant à 8.802,35 dollars américains contre 8.786,65 dollars américains, la semaine précédente, soit une augmentation de 0,18% la tonne. », rapporte la source.
Un léger rebond pour une ressource stratégique
Pour les analystes, cette augmentation, bien que modeste, reflète une demande mondiale toujours soutenue pour le cuivre, utilisé notamment dans les industries technologiques, les énergies renouvelables et la construction.
La transition énergétique, marquée par une montée en puissance des véhicules électriques et des infrastructures vertes, reste un facteur clé stimulant les prix de ce métal.
Pour la RDC, premier producteur africain de cuivre, cette hausse, même marginale, est un signal positif pour ses recettes d’exportation.
Le cuivre représente une part significative des revenus miniers du pays, contribuant à plus de 70 % des exportations nationales.
Un impact limité sur l’économie nationale
Cette hausse de 0,18 % reste insuffisante pour compenser les fluctuations des prix des derniers mois.
À moyen terme, la République Démocratique du Congo devrait renforcer sa chaîne de valeur locale, notamment en développant des infrastructures de transformation pour maximiser les retombées économiques du cuivre.
Dans le contexte actuel où les économies émergentes cherchent à stabiliser leurs recettes en devises, une gestion prudente des ressources minières et une diversification économique s’avèrent essentielles pour réduire la dépendance aux exportations de matières premières brutes.
Flory Musiswa