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Finance

RDC : en 2025, l’Etat devrait percevoir près de 324 millions USD de royalties dues au contrat chinois

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Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) s’apprête à recevoir, au cours de l’année 2025, un montant de 957,2 milliards de Francs congolais (CDF) soit 323,9 millions de dollars de royalties dans le cadre du contrat révisé avec des entreprises chinoises.

Cette somme fait partie d’un avenant signé en janvier 2024, visant à renforcer les investissements dans les infrastructures.

Cet accord stipule que la République Démocratique du Congo recevra 324 millions de dollars par an jusqu’en 2040, tant que le prix du cuivre reste supérieur à 8.000 USD la tonne. Si ce prix dépasse les 12.000 USD, 30 % des bénéfices supplémentaires seront alloués à de nouveaux projets d’infrastructures.

Les entreprises chinoises, qui ont versé seulement 1,2 milliard de dollars en 15 ans, devraient désormais contribuer à hauteur de 6 milliards de dollars sur les deux prochaines décennies.

Les fonds collectés seront principalement utilisés pour la construction des routes et d’autres infrastructures essentielles.

L’accord révisé a été motivé par une étude de l’Inspection générale des finances (IGF) qui a révélé un déséquilibre financier au profit des entreprises chinoises.

Le Président Félix Tshisekedi a donc engagé des négociations pour obtenir un meilleur partage des bénéfices.

En plus des royalties, la RDC bénéficiera d’une co-gestion accrue de la société Sino-congolaise des mines (SICOMINES), où elle détient désormais 32 % des parts. Cela permettra un meilleur contrôle sur la production et les ventes.

Les autorités congolaises estiment que cet avenant est crucial pour le développement économique du pays et pour réduire sa dépendance vis-à-vis des financements extérieurs.

Les investissements chinois devraient également contribuer à désenclaver certaines provinces en améliorant l’accès aux infrastructures.

Cependant, la viabilité de ces engagements dépendra fortement des fluctuations du marché mondial du cuivre.

Les autorités congolaises surveilleront attentivement les prix pour s’assurer que les investissements se poursuivent comme prévu.

La révision du contrat chinois est perçue comme une avancée significative dans la gestion des ressources naturelles du pays, offrant une opportunité unique pour stimuler le développement local, tout en garantissant une meilleure transparence financière.

Mitterrand MASAMUNA

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