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Afrique : la BAD investira 1 milliard USD pour la rénovation des centrales hydroélectriques

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Dans l’optique de doper la croissance économique par le biais des centrales hydroélectriques sur le continent, la Banque africaine de développement prépare des projets de modernisation d’une douzaine de centrales hydroélectriques en Afrique pour un montant global de 1 milliard de dollars américains.

L’annonce a été faite, le lundi 12 février 2023, par les responsables de l’institution.

Cette mesure, indiquent-ils, vise à renforcer l’actuelle capacité jugée souvent insuffisante afin de réponde à la demande croissante du continent en énergie.

Allant de la plus grande centrale de Kainji de 760 mégawatts (MW) du Nigeria à celle de Sol Plaatje de 2,7 MW en Afrique du Sud, les rénovations devraient produire 570 MW supplémentaires dans les 12 projets, selon l’agence Reuters.

La source indique que les travaux sur les premières usines devraient démarrer d’ici juin de l’année prochaine.

Les centrales hydroélectriques de la République Démocratique du Congo, du Soudan, de la Zambie et de l’Angola figurent parmi les centrales hydroélectriques ciblées par la Banque africaine de développement (BAD).

Ces améliorations « accéléreront la transition énergétique » des combustibles fossiles, a déclaré João Cunha, Chef de la Division des énergies renouvelables à la BAD.

Ainsi, une étude commandée par la BAD en août 2023 par l’Association internationale de l’hydroélectricité (IHA) a révélé que sur 87 centrales à travers l’Afrique, 21 d’une capacité totale de 4.600 MW nécessitaient une réhabilitation urgente d’une valeur de 2 milliards de dollars. 31 autres, totalisant 10 000 MW, nécessiteraient des travaux au cours de la prochaine décennie.

À ce jour, l’Afrique compte environ 300 nouveaux projets hydroélectriques prévus. Cependant, Matthias Wildemeersch, chercheur principal à l’Environmental Change Institute d’Oxford, a déclaré que les pénuries d’eau liées au changement climatique nuiraient à « la viabilité économique des nouveaux projets hydroélectriques à travers l’Afrique ».

Selon une étude de la Banque africaine de développement publiée en 2020, il ressort que la principale ressource énergétique de la République Démocratique du Congo (RDC) est l’hydroélectricité.

De par son potentiel (100.000 MW), la RDC est classée au 1er rang des pays africains et possède 13% du potentiel mondial en énergie hydraulique.

Malgré ces atouts, déplorait l’étude, le sous-secteur de l’électricité (SSE) est faiblement développé. Le taux d’électrification (6%) est l’un des plus bas du continent et le pays ne tire pas suffisamment d’avantages de ses possibilités d’exportation d’électricité.

Flory Musiswa/Stagiaire

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