Quantcast
Connect with us

a la une

RDC : Benoîte Muyaya lance ce 1er mars 2023 la première vague de formations au Centre Elikya ya Mwasi

Avatar of La Rédaction

Published

on

IMG 20230224 WA0026

La coordonnatrice du Centre Elikya ya Mwasi, Madame Benoîte Muyaya, a annoncé, le jeudi 23 fevrier 2023, que la première vague de formation en faveur des jeunes filles et femmes désœuvrées démarre ce 1er mars 2023 à Kinshasa. C’était à l’occasion de la journée porte ouverte organisée au siège de ce Centre à Bandal Moulaert.

Madame Benoîte Muyaya a précisé les différentes filières que ce centre va offrir à savoir l’alphabétisation, la coupe et couture, l’informatique et l’anglais.

Pour chacune de ces filières, la formation aura une durée de trois (3) mois à raison d’une fréquence de trois (3) jours par semaine.

IMG 20230224 WA0027

 

« Le premier pas consiste d’abord à les aider. Nous serons bilingues parce que nous commençons d’abord à les aider à maîtriser l’alphabet en lingala et dès qu’elles peuvent être capables de libérer le son comme il se doit, c’est alors que nous allons en français et delà nous allons dans le deuxième pas pour leur apprendre comment réunir une consonne et une voyelle. De temps en temps, nous aurons des moments libres pour discuter et évaluer le niveau de la compréhension. », a expliqué Augustin Mutoke, professeur d’alphabétisation au sein du centre.

De son côté, Maître Dodi Nkulu, un des collaborateurs de Madame Benoîte Muyaya, fait savoir que plusieurs autres filières seront organisées hormis l’alphabétisation.

« Pour l’instant, nous fonctionnons avec 4 filières qui pourront être élargies. Il s’agit notamment des filières de l’alphabétisation, coupe et couture, informatique et l’anglais ainsi que l’esthétique. Le nombre des bénéficiaires est vraiment limité car nous tenons compte de l’espace qui ne permet pas d’avoir un grand nombre. Pour le moment, nous faisons cela de manière séquentielle c’est-à-dire à chaque fois qu’une équipe part une autre viendra remplacer. », a-t-il expliqué.

Rawbank s’engage à accompagner Madame Muyaya, une des Lady’s First

 

Invitée de marque à cette cérémonie, Madame Rita Masengu, chargée des actions sociales et publiques au sein de Rawbank, a encouragé cette initiative d’une des clientes du programme Lady’s First. Un programme qui encourage les femmes entrepreneures.

IMG 20230224 WA0028

« C’est une très belle initiative que nous n’allons pas hésiter d’accompagner. Nous avons toujours fait des actions sociales mais là ça sera une continuité des actions que nous menons déjà en provinces comme à Kinshasa pour encourager toutes les femmes dans plusieurs secteurs, surtout celles qui sont dans le numérique. A l’ère actuelle, la digitalisation est plus qu’importante. », a indiqué Madame Rita Masengu.
Rawbank sera donc présente à cette première vague de formation pour échanger avec les apprenantes.

Plusieurs autres femmes n’ont pas hésité à encourager cette initiative. C’est le cas de Madame Edwige qui a invité les apprenantes à prendre soin des matériels pour permettre à ce que tout le monde en profite.

Benoîte Muyaya veut, à travers ce centre, apporter sa pierre pour le développement personnel des femmes. Pas toutes les femmes mais celles-là qui se sentent délaissées pour compte, celles-là qui sont dans l’incapacité de se prendre en charge par manque de moyens financiers.

Tout est parti de l’engagement de l’ONG Hope for Handicap dont elle est présidente d’offrir une nouvelle chance aux femmes marginalisées.

« On ne voulait pas demeurer dans le même secteur. C’est ainsi au regard de ce qui a été présenté comme problématique par rapport à la situation de précarité que vit la femme en général et celle du district de la Funa en particulier.

« Les études ont été menées pour que nous puissions soulager la souffrance de ces femmes-là qui sont considérées comme des laissées pour compte. Et du coup, l’idée nous est venue de récupérer ces femmes et leur donner une nouvelle chance en donnant une formation qui contribuera à leur intégration dans la société. », souligne Benoîte Muyaya.

La formation étant gratuite, la demande est forte. C’est ainsi que l’appel a été lancé à toutes les personnes de bonne volonté pour soutenir cette structure, qui avec ses moyens de bord, ne pourra pas éponger tous les besoins.

Nadine FULA & Agnès Kayembe

Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Advertisement

Edito

ZoomEco TV