RDC : des parties prenantes évaluent la Stratégie de l’éducation et de la formation 2016-2022

Des parties prenantes du secteur de l’éducation et de la formation se retrouvent en atelier depuis ce lundi 25 novembre à Kinshasa pour faire la « Revue conjointe de la stratégie sectorielle pour la période 2016-2022. » La salle de conférences de Rotana Kin Plazza sert de cadre à l’organisation de cet atelier.

La cérémonie d’ouverture officielle vient d’être présidée par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga Wilma.

Pendant cinq jours, soit du 25 au 29 novembre, les participants à cet atelier vont intensifier les échanges sur des questions de fond. Objectif : évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation (SSEF) 2016-2025 depuis son lancement en février 2017.

Question d’établir le rapport avec les objectifs visés, les résultats attendus, les activités identifiées ainsi que les forces et faiblesses enregistrées des options prises et des réformes retenues pour le développement du secteur de l’éducation en RDC.

Une occasion pour les parties prenantes, de convenir des priorités d’action pour booster la mise en œuvre de la SSEF pendant la deuxième étape, c’est-à-dire 2020-2025.

Parmi les résultats attendus, les travaux de la revue conjointe de la SSEF devront produire une liste validée de réformes et actions priorisées pour la période 2020-2025 ; un plan d’action validé pour la période 2020-2025 ; un bilan complet des réalisations physiques et financières pour la période 2016-2019.

Autres résultats attendus, la mise à jour du cadre des indicateurs de la stratégie, la mise à jour de la liste des engagements des bailleurs et du gouvernement, relativement à la mise en œuvre de la stratégie sectorielle.

Dans son mot d’ouverture, le ministre de l’EPST a rappelé le rôle combien appréciable, de la stratégie unique sur l’ensemble du secteur éducatif qui, selon lui, permet d’apporter la cohésion dans la planification des actions à mener.

Willy Bakonga a rappelé le fait que ces assises se tiennent dans un contexte particulier où l’Etat met en œuvre la gratuité de l’enseignement de base à travers le pays.

« La politique de la gratuité a permis à des milliers d’enfants de retrouver le chemin de l’école. Question d’assurer l’émergence à l’horizon 2030 », s’est-il félicité.

A ce jour, bon nombre de réformes ont été initiées dans le système éducatif grâce à la SSEF. Le nombre des apprenants a doublé. Celui-ci est passé de 12 millions en 2010 à 20 millions en 2018 pour 60 000 enseignants. La participation des parents est évaluée à plus de 70%, dans un monde qui évolue très vite.

Dans ce contexte, estiment les experts, on ne peut gérer le système éducatif avec des vieilles recettes. Raison pour laquelle les participants aux travaux de Rotana évaluent le niveau de réalisation des engagements pris. Les échanges devront mettre un focus aux réformes.

Quoi de plus normal que les ateliers devront aboutir à des recommandations réalistes et praticables.

Olivier KAMO