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RDC : les grandes lignes des dépenses de l’Etat projetées pour l’exercice 2020

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Les dépenses projetées pour l’exercice 2020 se chiffrent à 16.895,8 milliards de CDF contre 10.352,3 milliards de CDF de l’exercice 2019, soit un taux d’accroissement de 63,2%. Elles sont réparties en budget général, budgets annexes et comptes spéciaux, en équilibre avec les recettes correspondantes.

En effet, les dépenses du budget général sont ventilées, selon leur nature économique, de la manière suivante :

  • Dette publique en capital : 626 milliards de CDF contre 352,9 milliards de CDF en 2019, représentant4,0% des dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 77,3% par rapport à son niveau de 2019. Ce montant servira au remboursement de la dette intérieure et du principal de la dette extérieure ;

 

  • Frais financiers : 179,5 milliards de CDF, représentant 1,2% des dépenses du budget général et une régression de 29,8% par rapport à leur niveau de 2019 chiffré à 255,5 milliards de CDF. Ils sont destinés au paiement des intérêts sur la dette intérieure et extérieure, de la créance titrisée de la BCC et des intérêts moratoires ;

 

  • Dépenses de personnel : évaluées à 5 152,4 milliards de CDF, elles représentent 33,1% du budget général, soit un taux d’accroissement de 39,9% par rapport à leur niveau de 2019 de 3 682,5 milliards de CDF. Hormis les dépenses de personnels liées au fonctionnement, cette enveloppe intègre les salaires, notamment l’impact de la gratuité de l’enseignement de base et de la deuxième tranche du barème issu du Protocole d’accord signé entre le Gouvernement et l’Intersyndicale de l’Administration Publique (INAP) ;

 

  • Biens et matériels : 299,0 milliards de CDF, soit 1,9% des dépenses du budget général, avec un taux d’accroissement de 54,0% par rapport à leur niveau de 2019 situé à 194,2 milliards de FC. Ces dépenses se rapportent au fonctionnement courant des services, y compris celui des écoles et bureaux gestionnaires dans le cadre de la gratuité de l’enseignement de base ;

 

  • Dépenses de prestations : 860,6 milliards de CDF, soit 5,5% des dépenses du budget général, et un taux d’accroissement de 52,9% par rapport à la Loi de finances de 2019 situé à 562,7 milliards de CDF. Elles se rapportent aux charges liées au fonctionnement courant des services ;

 

  • Transferts et interventions de l’Etat : chiffrés à 3 234,8 milliards de CDF, soit 20,8% des dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 66,5% par rapport à leur niveau de 2019 de l’ordre de 1 942,3 milliards de CDF. Ces dépenses contiennent notamment les interventions de l’Etat en faveur de certains services et permettront d’assurer le fonctionnement des provinces et des administrations financières, la quote-part patronale pour la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’Etat, ainsi que la mise en place des cantines scolaires ;

 

  • Equipements : projetés à 2 473,9 milliards de CDF, soit 15,9% des dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 69,9% par rapport à leur niveau de 2019 de 1 456,4 milliards de CDF ;

 

  • Construction, réfection, réhabilitation, addition d’ouvrage et d’édifice, acquisition immobilière : estimées à 2 758,5 milliards de CDF, soit 17,7% des dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 138,2% par rapport à la prévision de 2019 chiffrée à 1 158,2 milliards de CDF.
 Outre la construction et la réhabilitation des écoles, les principaux projets envisagés concernent notamment les infrastructures de base et l’aménagement du territoire, la desserte en eau et électricité en milieu rural et péri-urbain, le développement du site d’Inga, la couverture santé universelle, la mécanisation agricole ainsi que l’entreprenariat des jeunes dans l’agriculture et l’agrobusiness.

« Par grande fonction de l’Etat, l’accent est mis sur les dépenses sociales situées à 30,1% du budget général, dont 21,8% pour l’éducation, 5,9% pour la santé et 2,4% pour la protection sociale », a insisté le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Par ailleurs, si la part de la gratuité scolaire dans le budget général s’élève à 11,3%, celle liées des dépenses d’investissements qui représentent 33,4% du budget général. Cette dernière intègre le montant de 1 022,6 milliards de CDF de la Caisse nationale de péréquation, destiné aux investissements en provinces et Entités territoriales décentralisées.

A RE(LIRE) : 28 mesures pour mobiliser 8,4 milliards USD de recettes internes du Budget 2020 !

A tout prendre, la rationalisation et l’orthodoxie dans l’engagement des dépenses sont les maitres-mots de la gestion plus saine et plus rigoureuse des finances publiques prônée par le premier ministre et son Gouvernement.

Emilie MBOYO

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