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Afrique

Afrique : en 2024, les fusions entre start-up affichent une augmentation de 34% (rapport)

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Dans un contexte de pénurie de financement, l’écosystème du tech africain a vu son mouvement de consolidation s’accélérer en 2024. Ce qui a poussé les start-up du continent à chercher des économies d’échelle et des synergies pour rester viables ou atteindre la rentabilité.

Selon le rapport publié le 13 février 2025 par TechCabal, un cabinet de conseil en économie numérique, le nombre des fusions-acquisitions a atteint 39 opérations durant l’année 2024.

Le rapport intitulé « The State of Tech in Africa-2024 in Review » précise que les 39 opérations représentent une hausse de 34% par rapport à l’année précédente.

Quant à la répartition des acquisitions par sous-région, elle indique que l’Afrique australe arrive en tête avec 16 start-up avalées par leurs concurrentes l’an passé devant l’Afrique de l’Ouest (10 start-up) l’Afrique de l’Est (7) et l’Afrique du Nord (4).

Deux start-up africaines basées en dehors du continent ont également fait l’objet d’acquisitions.
La plus grosse opération de fusion-acquisition a été finalisée en août 2024 entre la start-up kényane Wasoko et son homologue égyptienne MaxAB, donnant naissance à un champion du commerce électronique B2B en Afrique.

TechCabal ajoute que ces fusions-acquisitions ont été essentiellement motivées par l’accroissement des difficultés rencontrées par les jeunes pousses du continent pour passer à l’échelle (scaling).

Des spécialistes estiment qu’il est relativement facile pour une jeune pousse de réaliser une levée de fonds durant la phase d’amorçage.

La mise à l’échelle, soutiennent d’autres, qui implique un changement de dimension avec des revenus allant de 10 à 50 millions de dollars, ne nécessite pas cependant des capitaux uniquement, mais aussi des économies d’échelle.

Combinée à la frilosité des investisseurs et au repli de plusieurs fonds étrangers sur leurs propres marchés, cette transition d’une phase de croissance initiale vers une phase de croissance significative et plus durable a poussé de nombreuses start-up africaines à se regrouper afin de réduire le temps nécessaire au scaling.

Olivier KAFORO

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