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Afrique

Afrique : La RDC, pays africain le moins performant dans la transition énergétique en 2025 (Etude)

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En ce qui concerne les performances en transition énergétique, la République Démocratique du Congo (RDC) occupe la 22ème place sur les 22 pays côtés en Afrique. C’est ce qu’indique « The Energy Transition Index (ETI) 2025, une structure qui évalue les performances des systèmes énergétiques de 118 pays côtés.

Le Nigeria est le pays africain qui affiche les meilleures performances dans le domaine de la transition énergétique en 2025, selon un classement publié le 18 juin par le Forum économique mondial (WEF).

Avec un score global de 54,8 points, le Nigeria occupe le 61e rang sur l’ensemble des 118 pays étudiés. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a gagné 48 rangs comparativement à l’édition 2024 de l’indice, grâce notamment à des réformes réglementaires ciblées, à des investissements croissants dans les énergies propres et à des stratégies de transition localisées.

La Tunisie (62e rang mondial) occupe la deuxième marche du podium à l’échelle africaine, devant la Namibie (64e rang mondial), Maurice (69e), le Maroc (70e), l’Egypte (74e), l’Afrique du Sud (79e), le Kenya (88e) et l’Algérie (89e). La Côte d’Ivoire (90e rang mondial) ferme, quant à elle, le Top 10 africain.

Elaboré en collaboration avec le cabinet de conseil Accenture, « The Energy Transition Index (ETI) 2025 » évalue les performances des systèmes énergétiques de 118 pays sur la base de 43 indicateurs répartis sur trois dimensions de performance (sécurité, durabilité et équité) et cinq facteurs de préparation à la transition énergétique (réglementation et engagement politique, financements et investissements, innovation, infrastructures et éducation et capital humain).

Les pays couverts par l’étude sont sélectionnés sur la base de la disponibilité de données cohérentes auprès de plusieurs sources pour un nombre minimum d’indicateurs dans chaque dimension de l’indice.

Chaque pays étudié est noté sur une échelle de 0 à 100 points pour chacun des indicateurs, les deux sous-indices (performance du système et préparation à la transition énergétique) et le score global. Celui-ci est composé des scores des deux sous-indices de performance du système énergétique et de préparation à la transition, pondérés respectivement à 60 % et 40 %.

Le rapport fait remarquer que les progrès réalisés par les pays africains en matière de transition énergétique s’expliquent principalement par un engagement politique croissant et des flux financiers plus importants. Il note cependant que ces progrès varient entre les pays du continent, en raison du sous-investissement, des faibles taux d’accès et des faiblesses institutionnelles prévalant dans plusieurs pays.

Il faudrait signaler que l’Afrique subsaharienne affiche un score moyen de 48,8 points, tandis que la région Moyen-Orient & Afrique du Nord obtient un score moyen de 52,1 points.

A l’échelle mondiale, la Suède, la Finlande et le Danemark restent les pays les plus performants dans le domaine de la transition énergétique, grâce à leur engagement politique de longue date, la solidité de leurs infrastructures et la diversification de leurs systèmes énergétiques bas-carbone.

La Norvège, la Suisse, l’Autriche, la Lettonie et les Pays-Bas suivent de près, avec de bonnes performances en matière d’équité, de flux de capitaux vers les énergies propres et de renforcement des capacités installées d’énergies renouvelables. L’Allemagne et le Portugal complètent le Top 10.

Alors que les économies avancées sont confrontées à la congestion des réseaux, à des prix élevés et à des goulets d’étranglement, certaines régions comme les pays émergents d’Europe et les pays émergents d’Asie progressent rapidement grâce à des réformes ciblées, à l’amélioration de leurs infrastructures et à l’augmentation des investissements dans les énergies propres.

Globalement, les progrès mondiaux vers une énergie sûre, équitable et durable s’accélèrent après des années de stagnation.

En 2025, 65 % des pays couverts par l’indice ont amélioré leur score à l’Indice de transition énergétique, 28 % d’entre eux ayant progressé dans les trois dimensions fondamentales : sécurité, durabilité et équité.

Olivier KAFORO

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