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Finance

RDC : en novembre 2024, les recettes publiques évaluées à 2.476,6 milliards de CDF

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Les recettes publiques mobilisées à l’échéance fiscale de novembre 2024 se sont chiffrées à 2.476,6 milliards de Francs congolais (CDF), soit un taux de réalisation de 98,1 % par rapport aux prévisions de 2.525,7 milliards de Francs congolais.

Malgré cette légère contre-performance, certaines régies financières ont enregistré des résultats positifs.

La Direction générale des Douanes et Accises (DGDA) a réalisé une plus-value de 7,7 % et la Direction générale des recettes administratives (DGRAD) a affiché une augmentation de 12,1 % par rapport à leurs prévisions respectives.

En revanche, la Direction générale des impôts (DGI) a connu une baisse significative, mobilisant seulement 1.539,2 milliards de Francs congolais (CDF) sur un objectif de 1.652,9 milliards de Francs congolais. Cette situation souligne les difficultés persistantes dans la collecte des impôts directs.

Les recettes douanières ont atteint 534,4 milliards de Francs congolais (CDF), surpassant les prévisions de 496,4 milliards de Francs congolais. De même, les recettes parafiscales se sont établies à 402,9 milliards de Francs congolais (CDF) contre une programmation de 359,6 milliards de Francs congolais.

Ces résultats contrastent avec les performances décevantes observées au niveau des impôts.

Le déficit budgétaire s’est aggravé en novembre avec un solde négatif de 651,6 milliards de Francs congolais (CDF), bien au-delà du déficit programmé de 305,1 milliards de Francs congolais.

Ce déséquilibre a été compensé par des produits des titres publics et une partie de la marge de trésorerie antérieure.

Les dépenses publiques pour le mois se sont élevées à 2.822,9 milliards de Francs congolais (CDF), représentant presque l’intégralité du budget prévu.

Les salaires des fonctionnaires et les frais de fonctionnement ont constitué la majeure partie des dépenses.

Les experts économiques soulignent que la situation actuelle met en lumière la nécessité d’une gestion rigoureuse des ressources et d’une réforme structurelle pour optimiser la collecte fiscale.

La dépendance aux revenus miniers et les fluctuations des prix des matières premières compliquent encore la planification budgétaire.

Selon le plan prévisionnel, l’État prévoit des recettes de 1.476,4 milliards de Francs congolais (CDF) contre des dépenses projetées à 2.239,7 milliards de Francs congolais en décembre 2024.

Mitterrand MASAMUNA

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