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RDC : «Machine à voter», le système exige de la transparence sur les coûts et les risques !

Les partenaires financiers de la RDC, parties prenantes au processus électoral, pensent que l’utilisation de la « Machine à Voter » exige de la transparence sur les coûts et les risques qu’elle présente. A cela s’ajoute le temps matériel de respect du processus de test de fiabilisation de cette machine pour éviter la compromission de la présidentielle. Les Diplomates américain, suisse et canadien ont exprimé leur inquiétude dans un communiqué conjoint rendu public ce jeudi 7 septembre 2017.
« La mise en œuvre d’un tel système exige de la transparence auprès toutes les parties concernées en ce qui concerne les coûts et les risques. Il faut également avoir suffisamment de temps pour effectuer un examen juridique, des essais, une évaluation et offrir de la formation – aucune de ces étapes n’est achevée à ce jour ou n’est en cours. Le contournement de ces étapes et la mise en place d’un système de ce type et de cette ampleur à l’échelle nationale pour la première fois pourrait gravement compromettre l’élection présidentielle », ont – ils soulignés.
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Au nom des partenaires financiers de la RDC, ces Diplomates restent convaincus que ces élections sont un moment important de l’histoire du pays. De ce fait, le peuple congolais a la possibilité de garantir un avenir meilleur à ses enfants grâce à la première passation des pouvoirs pacifique et démocratique.
Et de conclure : « En tant qu’amis de la RDC, nous n’avons ni candidat ni parti préféré. Le résultat de cette élection revient aux 45 millions d’électeurs inscrits au registre des électeurs du Congo. Ce qui nous importe, c’est l’application d’un processus démocratique crédible et le besoin urgent de veiller à ce que le peuple de la RDC puisse voter et choisir son prochain président comme prévu, en 2018 ».
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