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Afrique : le FMI approuve 390 millions USD en faveur du Togo au titre de la facilité élargie de crédit

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Le Conseil d’administration du FMI à approuvé, le vendredi 1er mars 2024, un accord de 42 mois d’un montant de 390 millions de dollars en faveur du Togo au titre de la facilité élargie de crédit (FEC).

« Cet accord apportera au pays un financement de 293,60 millions de DTS (390 millions de dollars environ), avec un décaissement immédiat de 51,38 millions de DTS (68,3 millions de dollars environ) », indique un communiqué du FMI.

Selon les experts du FMI,
le Togo reste en proie à des difficultés, à la suite d’une série de chocs survenus ces dernières années.

En effet, l’accord FEC permettra d’accélérer la réduction de la pauvreté, de préserver la stabilité macroéconomique et de mobiliser des financements extérieurs supplémentaires, ce qui profitera au Togo et contribuera ainsi à la stabilité macroéconomique et externe de la région de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dans son ensemble.

« Le solide programme de réformes des autorités a pour objectif de préserver la stabilité macroéconomique et d’accélérer la réduction de la pauvreté i) en rendant la croissance plus inclusive tout en améliorant la viabilité de la dette, et ii) par des réformes structurelles visant à soutenir la croissance et à limiter les risques pour les finances publiques et le secteur financier », précise la source.

Après une série de chocs survenus ces dernières années, avance le FMI, le Togo continue de rencontrer des difficultés : accès restreint aux financements à la suite du resserrement de la politique monétaire des pays avancés, problèmes d’insécurité à la frontière nord, et insécurité alimentaire persistante et aggravée par le changement climatique.

Les déficits budgétaires et la dette ont augmenté, ce qui a eu pour effet d’annuler la baisse de l’endettement obtenue au cours de la période de l’accord FEC de 2017–20, de réduire l’espace budgétaire et les réserves permettant d’absorber les chocs, et de contribuer aux facteurs de vulnérabilité au niveau régional.

« Les autorités doivent poursuivre sur la voie d’un rééquilibrage des finances publiques porteur de croissance, afin de se ménager l’espace budgétaire nécessaire aux dépenses de développement dont le Togo a besoin, tout en renforçant la viabilité de sa dette. Dans ce contexte, il convient de saluer la manière impressionnante dont les autorités ont entamé le rééquilibrage des finances publiques 2023. Il y a aussi lieu de se féliciter que les autorités aient l’intention d’augmenter les recettes fiscales de 0,5 % du PIB par an. Pour que ces initiatives réussissent, il sera indispensable d’élargir l’assiette de l’impôt en réduisant les dépenses fiscales. », soutiennent les experts du Fonds monétaire international (FMI).

Patrick BOMBOKA

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