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Monde : 740 écogardes sont morts dans l’exercice de leurs fonctions entre 2009 et 2017

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Ecogardes

740 écogardes ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions entre 2009 et 2017, rapporte l’Internal Ranger Federation (IRF). Des chiffres qui doivent être revus à la hausse au regard des récents cas de décès enregistrés en 2018, surtout en RDC. En effet, 175 écogardes chargés de la protection du parc des Virunga dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), ont été tués durant les dernières années.

Le monde célèbre ce 31 juillet la journée internationale des écogardes. En RDC, cette journée leur est dédiée en raison de risques qu’ils prennent dans l’exercice de leur métier. Un focus sur ce métier d’écogarde et les défis à relever pour ceux qui sont en RDC.

Les écogardes sont ces hommes et femmes qui ont consacré leur vie à la protection et à la défense de la faune souvent en proie au braconnage et autres actes allant jusqu’à menacer leur vie et celle des espèces animales. Très souvent ce n’est pas le pecunia qui les motive mais c’est plutôt la passion.

Selon un article publié par WWF, 300 écogardes du Parc national de la Salonga (PNS) sont chargés de faire respecter les lois concernant la protection de l’environnement, ainsi que de lutter contre le braconnage dans le Parc. Cela, dans un contexte périphérique de pauvreté et de difficulté d’accès à l’activité économique, malgré les efforts engagés depuis plusieurs années pour créer de nouvelles activités génératrices de revenus, sensibiliser les populations.

Quels sont alors les défis aux quels ces héros font face?
C’est d’abord l’insécurité. En RDC, ces hommes et femmes font face aux grands braconniers bien armés qui n’hésitent pas à les tuer pour entrer en possession des ivoires d’éléphants ou autres espèces animales plus profitables.

Ils bravent aussi les dangers de la nature: ils peuvent patrouiller à pieds comme en pirogues de territoire sans route mais plus grand pour endiguer la pêche illégale. La traversée de marécages, les animaux dangereux, l’altercation avec les braconniers, la malaria, les chutes d’arbres, autant de dangers qu’ils n’hésitent pas à braver.

Les moyens et équipements sont encore limités, c’est ainsi que les écogardes sont parfois obligés d’effectuer des patrouilles mixtes avec les éléments de FARDC.

Autre défi, c’est le salaire qui n’équivaut pas aux dangers auxquels ils font face.

La journée du 31 juillet, une journée leur dédiée pour honorer leur engagement et le travail combien louable qu’ils ne cessent d’abattre. Une journée aussi pour une pensée pieuse à l’endroit de ceux ou celles qui ont succombé pendant l’exercice de leur métier.

Nadine FULA | Zoom Eco

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